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Eveil et intégration de la conscience d'éveil...

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Eveil et intégration de la conscience d'éveil... Empty Eveil et intégration de la conscience d'éveil...

Message par Jean-Yves Jeu 17 Nov 2022 - 10:50

Bonjour,

La raison d’être d’un texte comme celui-ci est de susciter le désir de réalisation spirituelle, de l’éveil. Mais aussi d’inviter tous ceux qui ont vécu ce que l’on peut appeler « la révélation d’un niveau d’eux-mêmes qui les dépasse en tant qu’individu » (vécu la révélation du SOI), de continuer le chemin d’intégration…

Lorsque la conscience d'Eveil se révèle en soi, ce qui arrive parfois après un long cheminement, et parfois aussi d'une manière totalement inattendue. On se dit alors "je suis éveillé".
Mais à ce stade la conscience d'éveil (le SOI) se révèle à ce qui est l'individualité.

Donc à ce niveau d’intégration il y a le SOI (qui est révélé) et ce qu'on pourrait appeler "le non-Soi", c'est-à-dire la structure (l'individu) à laquelle il se révèle.

Dépasser ce niveau et ainsi continuer à évoluer, ne peut se faire qu’à travers l’accueil en soi de ce qui constitue la conscience individuelle, les limitations (de ce qui peut sembler « petit en soi »), et ceci jusqu’à ce que celles-ci montrent leur véritable nature (qui n’est autre que le SOI).

Car la non acceptation, le refus de reconnaître ce qui est présent en soi en tant que « limite », amène (ou maintient) le repli de la conscience individuelle sur elle-même (la fermeture), et provoque ainsi une sorte de rigidité intérieure, une dureté, qui maintient la séparation entre le SOI et le « non SOI ».

Cette transition qui permet de dépasser cette dualité (le SOI et le non SOI) est managée par la force du vivant, et non pas par la structure individuelle. De plus elle ne peut se faire que d’une manière progressive, car elle demande une adaptation de la structure physiologique, du système nerveux. En d’autres termes, la physiologie doit intégrer progressivement un degré de pureté toujours plus élevé.

Comprendre et surtout prendre conscience de ce dernier point permet de « ne pas exiger », ne pas être dans l’attente de quoi que ce soit en termes de résultat, de rester dans un « lâcher prise ».

Cette prise de conscience (qui elle seule peut donner la certitude), ne peut venir pour chacun que de l’expérience directe, c’est-à-dire par « contact » avec le SOI, d’où l’importance de s’accorder des temps de silence (méditation). Car c’est le SOI qui véhicule les informations, la connaissance.
Les temps de « silence » sont en quelques sortes « la clé », car c’est aussi le SOI qui montre que tout ce qui s’élève en soi (émotions…) n’est rien d’autre que Lui-même. Ainsi Il dénoue les liens.    
Pour certains qui ont adopté une démarche purement dévotionnelle, l’accueil se traduit par l’abandon à Dieu ou à un Maître ou à une divinité (ce qui revient au même), ce qui est peut-être une voie plus facile.

Même si on est « éveillé », et qu’on a fait des expériences d’ouverture intérieures faramineuses, on peut facilement se laisser enfermer de nouveau (longtemps) par une structure individuelle. A ce stade là aussi, tout sera question de choix. C’est-à-dire que tant que notre préférence ira pour le maintien en soi de la structure individuelle, celle-ci se maintiendra dans la plupart des cas. Car l’Homme a le libre arbitre.

Il semble inévitable que la structure individuelle (l’image que l’on a de soi-même) se reforme suite à la révélation du SOI, ceci pour laisser le temps de l’intégration, le temps que notre système nerveux et même notre environnement s’adapte à ces transformations. Mais on peut aussi « choisir » de continuer à se libérer… De fait même à ce stade il est nécessaire de continuer le « travail ». Car même lorsqu’une limite est vue en soi, qu’elle est accueillie, offerte, sa dissolution peut prendre un certain temps…  
Prendre conscience de cela permet à chacun de s’accepter lui-même tel qu’il est dans « ici et maintenant » (avec ses propres limitations) de façon à laisser le temps de l’intégration et de vraiment s’en remettre à la « force de Vie » pour ce qui est de la vitesse d’intégration… et cela permet aussi d’accepter les autres tels qu’ils sont, sans l’idée de changer quoi que ce soit.

Evidemment, lorsqu’on ne ressent plus la paix, ce n’est pas que ce niveau de liberté et de paix qui est le SOI n’est plus présent, mais que nous avons verrouillé l’enfermement.
L’issue se trouve dans l’honnêteté vis-à-vis de soi-même qui passe par la reconnaissance de la réalité de la structure individuelle. En d’autres termes, dans : « ne pas se mentir à soi-même ».

Il est intéressant de comprendre ici, à ce stade, que ce qui vient nous déstabiliser est en fait ce qui vient nous aider à nous libérer (car la vie, « l’extérieur à soi », est un peu comme un miroir). Ce qui vient nous déstabiliser nous montre « la faille en soi ». Que celui ou celle qui vient nous déstabiliser ait raison on non importe peu. Car le ressenti de frustration ou de contrariété qui en ressort est en quelques sortes « la porte », « le passage » dans le sens où cela nous montre ce qui n’est pas le SOI. Car par le fait d’accueillir ce ressenti, de vivre cette frustration ou autre (de l’offrir à Dieu ou au Maître si nous sommes dans une démarche purement dévotionnelle), on rétablit la cohésion (on annihile la séparation) entre ce niveau de souffrance et le SOI ; cela permet que ce niveau de souffrance puisse être dissout, dépassé.

Si on souhaite dépasser ce niveau d’enfermement, il est nécessaire d’être (très) honnête avec soi-même, vis-à-vis de ce qui s’anime en soi. En d’autres termes, pour être plus explicite, si l’on vient nous dire par exemple : « tu es prétentieux ! » et que cela nous fait bondir… ça ne fait pas bondir le SOI… Mais la structure individuelle… A chacun donc d’accepter de « tomber », ce que certains appellent « revenir au point zéro ».

Cette phase qui accompagne la révélation du SOI est d'autant plus difficile à vivre qu’elle est très agréable, très valorisante (expérience d'amour de Lumière...), mais... qu'elle ne dure pas. Et c'est normal qu'il en soit ainsi.
Car La Lumière provoque des remontées de Vasanas. C'est-à-dire que les zones d'ombre en soi (qu'elles soient liées à l'émotionnel, ou autre), tendent à remonter à la surface, à repasser au niveau conscient. Ceci, car les différentes parties de notre être ne sont pas isolées les unes par rapport aux autres, et s’il y a de la lumière sur un certain plan celle-ci tend à se diffuser sur les autres et à faire ressortir les ombres qui y sont présentes.  

Ce qui fait qu'à la révélation de la Lumière en soi peut succéder un état de déprime, voire de profonde déprime. Et celle-ci peut être accentuée par le simple fait que l'on ne comprend pas ce qui se passe.

Ceci étant dit, c’est le SOI qui libère, c’est cette intelligence suprême qui réside en soi qui libère. En ce sens il n’y a rien qui doive être forcé, car d’une part le (petit) « je » qui est le siège de l’indentification n’a pas de pouvoir, et que d’autre part il n’y a que cette intelligence qui nous dépasse qui sait « ce » qui doit être libéré et à quel moment.

Et il est heureux qu’il en soit ainsi, car, ce que l’on pourrait appeler notre réalisation spirituelle se traduit par une purification des énergies, qui non seulement nous transforme, mais transforme aussi tous ceux qui nous entourent. Et cette transformation se fait d’une manière progressive, tout comme l’œil ne peut s’habituer à un surcroit de lumière que d’une manière progressive.

Donc : Lorsque le SOI s'est révélé, il est nécessaire de travailler sur les ombres, sur les parties sombres de soi. (Sinon, on reste enfermé dans une dualité qui est constituée par le SOI d'un côté et... ce qui est sombre de l'autre)

Il n'est pas nécessaire, bénéfique, d'aller chercher ou même d'essayer de faire remonter ces parties sombres de soi. Il est juste nécessaire de travailler sur celles qui remontent spontanément en soi durant les moments de silence. Rien de compliqué, il y a en cela un peu comme l'attitude d'un petit enfant par rapport à ce qui se présente à lui.

La nature est bien faite, et ce qui remonte, juste ce qui remonte peut être "travaillé". Car ce processus d'évolution qui est libérateur est un peu comme "une plante qui pousse" et il est géré par la force du vivant elle-même.

C'est géré à la perfection, et notre "petit je" qui est enfermé dans ses limitations ne peut pas s'en occuper.
Aucune intelligence limitée ne peut manager "une plante qui pousse" ou "un enfant qui grandit". C'est la force du vivant qui le fait. Et c'est pareil pour ce processus d'évolution qui s'anime en soi.  

Donc, "travailler" c'est juste "accueillir" ce qui remonte en soi dans le silence, ce qui s'élève en soi sous forme de pensées ou d'émotions. Accepter de les vivre (durant les moments de silence), car c'est ainsi qu'elles finissent par révéler leur propre nature. Elles sont de la même substance que le SOI. Elles sont en quelque sorte que le SOI qui se serait comme "déguisé". Elles sont le SOI.

« Lorsque la conscience d’éveil se révèle en soi, il est étonnant de constater qu’elle a toujours été présente… et qu’elle est présente en chacun. Pour certains elle est révélée au niveau conscient de l’esprit, pour d’autres elle ne l’est pas.
Etonnant de voir aussi que ces vagues qui la recouvrent et qui se manifestent sous forme de pensées ou d’émotions se révèlent au final (dans un niveau d’intégration plus avancé) comme n’étant rien d’autre qu’Elle-même. Ces vagues suscitent une identification « je suis ceci », ou « je suis cela », « je suis triste (ou autre) ».
Mais lorsqu’Elle se révèle « Elle » comme étant la substance qui compose ces vagues, celles-ci disparaissent alors instantanément. Ne reste alors que cette conscience de Paix. »



J'ai envie de revenir sur ce point que j'ai évoqué d'une manière superficielle ci-dessus et que l'on pourrait traduire ainsi (citation ci-dessous):

Lorsque le SOI se révèle à la conscience individuelle, il lui montre que "ce qu'il est" est parfait (par nature). Qu'on ne peut rien lui ajouter, ni lui enlever, et que pour Lui, toute idée de purification et de perfectibilité est une aberration.

Mais, ce qui se passe ensuite, c'est que la conscience individuelle s'identifie à ce qui apparait comme étant "Ses qualités révélées (celle du SOI)".
Ainsi, elle se dit : "Je suis éveillé, je suis arrivé, il n'y a rien à parfaire en moi...".

Mais il s'agit en fait d'une nouvelle structure d'enfermement.. d'une nouvelle bulle, d'un autre niveau d'identification.  

La différence entre celui qui se considère "éveillé" et celui qui est véritablement "libre", c'est que le premier a en quelque sorte "gelé le courant". Il y a ici une "adhérence" à la structure "je suis éveillé", un attachement.

Alors que celui qui est réellement libre sait... qu'il ne sait pas. Il ressent qu'il ne sait pas. Tout est fluide, c'est comme de l'eau. Il sait que l'on arrive jamais nul part. Et que, ce que l'on appelle le SOI, c'est comme un puit sans fond... comme le ciel ouvert au-dessus de notre tête.
 

Je développe...

L'éveil spirituel, ce n'est pas comme un étage que l'on atteindrait avec un ascenseur. C'est, dans un premier temps en tous cas, l'ouverture à un niveau plus vaste que le niveau de soi auquel nous sommes accoutumés. Ce niveau de réalité que l'on appelle "le SOI" n'est pas une réalité bien définie, et quand ça se révèle en soi, c'est wahoo...

Mais ce n'est jamais acquis... et comme cela procure en soi un bonheur considérable, cela provoque en conséquence une très grande fascination.
Mais comme il y a inévitablement une remontée des ombres...

La Lumière provoque des remontées de Vasanas. C'est-à-dire que les zones d'ombre en soi (qu'elles soient liées à l'émotionnel, ou autre), tendent à remonter à la surface, à repasser au niveau conscient. Ceci, car les différentes parties de notre être ne sont pas isolées les unes par rapport aux autres, et s’il y a de la lumière sur un certain plan celle-ci tend à se diffuser sur les autres et à faire ressortir les ombres qui y sont présentes.

Comme il y a inévitablement une remontée des ombres, Ce qui a été révélé (le SOI), par la suite, n'est plus perçu.

Et à se stade, on peut entretenir l'identification "je suis éveillé, je suis infini..." ou bien, être honnête avec soi-même, et reconnaître qu'il y a souffrance. Souffrance due à la remontée des ombres, et aussi souffrance qui est due au fait que cette lumière, que ce bonheur qui provient du contact avec le SOI, n'est alors plus perçu.

Si on accepte d'être honnête avec soi-même, on peut avoir l'impression de faire un recul considérable sur le plan de l'évolution... Car alors, tout ce que l'on considère avoir "acquis" apparait comme perdu. Mais ce n'est en réalité que "la vision" qu'en a la structure individuelle".

Car en fait, sur le plan de l'évolution, il s'agit d'un bond en avant considérable... Car alors... c'est qu'on se lâche...

Si on refuse de reconnaître que la présence du SOI n’est plus ressentie, la conscience individuelle (petit je) peut alors rentrer dans une sorte de rêve, une auto-illusion, où elle continue à entretenir l’idée « je suis éveillé ». Période qui peut durer des années… et même plusieurs décennies.

Il y a donc ici une possibilité de choix, mais on ne l'a (ce choix) que si on est conscient qu’il y a « enfermement », c'est-à-dire que le maintien de cette rigidité est un « enfermement ».

Si on ne veut pas reconnaître, pour ceci ou pour cela, tôt ou tard, cette prison deviendra insupportable, de façon à nous obliger à « reconnaître la réalité des ombres »…  

Car même si on a vu "le ciel", on sera bien obligé de reconnaître, tôt ou tard, que nous sommes (encore) dans la cave, et ceci grâce à (ou à cause de) la pression de la souffrance.

Mais si on reconnaît la réalité de l’ombre présente, ce qui peut se traduire par « on lâche », eh bien c’est de nouveau… Wahoo…
Peut-être pas aussitôt, comme dans un claquement de doigt, mais alors, à travers cette reconnaissance, on fait le « travail » sur les ombres, c’est-à-dire qu’on reconnaît leur présence, la réalité de leur présence.

Et après ce deuxième Wahoo… c’est de nouveau, « remontée des ombres » et « fermeture » mais là on ne se laisse plus avoir, on reste dans « l’accueil ».

Et comme on accueille, ça se dissout… Après ça va très vite (plus vite)… Wahoo… fermeture… accueil… dissolution/wahoo… Et même… qu’à peine une vague (émotion ou autre) surgit-elle en soi, qu’aussitôt elle est reconnue, et de ce fait, dissoute.

Et il arrive un moment où une prise de conscience se fait et qui nous dit « que les ombres ne sont pas des ombres », « que les ombres ont la nature du SOI »… Là, il ne peut plus y avoir de prison, ou d’enfermement. On a vu…

Mais l’évolution n’est pas terminée pour autant… loin de là… Le ciel est immense...

Bien à vous tous, et n'hésitez à développer... si vous le souhaitez...

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Jean-Yves

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Message par Jean-Yves Mer 21 Déc 2022 - 20:00

Suite du message ci-dessus...
Je développe certains points...

Bonjour

Ma perception sur le sujet, c'est que "éveillés" nous le sommes tous déjà, que l'on en aie conscience ou pas. Mais il s'avère que s'il y a une opacité trop importante de la conscience individuelle, le SOI n'est alors pas perçu.

Lorsque la conscience d'éveil se révèle en soi on se dit alors "je suis éveillé".
Pour certains cela arrive en dehors de tout cheminement spirituel (yoga ou autre) parfois à la grande surprise de celui qui vit cette révélation intérieure.

De toutes évidences, pour certains, cette révélation survient alors que la structure individuelle est suffisamment "pure", ce qui fait que cet état où le ressenti (de la présence) du SOI est vécue se maintient.

Pour eux, à ce stade, il n'y a rien à faire en tant que "pratique spirituelle" tout simplement parce que la pratique est en quelques sorte spontanée. Il leur suffit de "rester dans la présence".
Et que même si à certains moments ils peuvent avoir l'impression de "perdre" ce contact, il leur suffit alors d'accueillir cet "état de perte" pour que de nouveau ce niveau de paix intérieur (le ressenti du SOI) se laisse de nouveau percevoir.

Mais pour ceux en lesquels le SOI s'est révélé et qui portent encore des énergies assez lourdes, le contact avec le SOI se dissipe au bout d'un certain temps. Car le contact avec ce niveau de liberté (de lumière intérieure) provoque la remontée des ombres.
Dans ce cas-là (et de même pour ceux qui n'ont pas vécu la révélation du SOI) il serait nécessaire (il serait bon...) qu'ils pratiquent une sorte de "non-méditation". C'est-à-dire se ménager des moments de silence, de façon à laisser remonter en soi ce qui veut remonter, et juste rester dans l'accueil de ce qui s'anime en soi.
Faire cela favorise la libération intérieure.

Pour ce qui est du SOI en lui-même , il est libre par nature, et il n'a donc pas besoin de méditation, ou de pratique quelle qu'elle soit. Mais c'est un peu ça le "piège". Car lorsqu'il se révèle et montre ce qu'il est, il se produit une sorte d'identification à ce qu'Il est, ce qui a pour conséquence que la conscience individuelle se dit alors : "je suis le SOI, je n'ai pas besoin de méditer...etc." Mais ça, c'est le SOI qui le "dit"... alors que le besoin de la conscience individuelle est de continuer à pratiquer tout ce qui peut favoriser la purification.

Il y a un autre point qui me semble important dans ce processus de libération...

C'est que lorsque le SOI se révèle on se sent alors "libéré" car la souffrance est comme un poids que l'on a porté pendant des années et qui se libère d'un coup, mais on peut aussi, après le passage de l'expérience se sentir fier. Oui, il peut y avoir (souvent il y a et en fait c'est normal) une fierté qui s'élève en soi.

Et vis à vis de cette fierté il peut se mettre en place une sorte de verrouillage, de refus, de déni... Car alors on peut se mettre à considérer qu'elle n'a pas lieu d'être, qu'elle n'est pas digne etc.
Mais en fait cette fierté est l'expression de "l'enfant intérieur", elle peut être aimée, accueillie, car elle n'est pas un problème. Le refus de ce qu'elle est, de sa présence, par contre, n'est pas justifié.

Le ressenti de l'émotion quelle qu'elle soit n'est pas un problème, ça peut être jalousie, fierté ou autre... Mais avec le ressenti de l'émotion, il peut y avoir une voix qui s'élève en soi et qui dit : "Non" dans le sens "je ne veux pas vivre ça!"

Cette voix s'élève car alors l'émotion qui s'anime ne correspond pas à l'idée que l'on se fait de soi-même, parce que cette émotion n'est pas conforme à l'idéal spirituel.

Mais en fait, pas besoin de nous conformer à ce que nous dit cette voix, car elle provient du personnage (de la structure individuelle), qui veut protéger son enfermement, car il a peur du vide, de l'inconnu.

C'est l'importance de l'acceptation de soi...

Quand on accueille "ce qu'on est", c'est un peu comme "donner à Dieu" ce qu'on est, donner nos limites. Et Lui peut alors montrer que les limites sont faites "d'illimité". Que les limites n'existent pas vraiment.

sunny

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