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Epanouissement de soi et notions de jugement (de l’autre)

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Epanouissement de soi et notions de jugement (de l’autre) Empty Epanouissement de soi et notions de jugement (de l’autre)

Message par Jean-Yves Jeu 24 Nov 2022 - 7:36

Bonjour,  Epanouissement de soi et notions de jugement (de l’autre) 2199112179  

Sources de réflexion...

Première partie :

Il s’avère que les jugements que l’on peut porter sur les autres, sur soi-même, ou même sur telle ou telle situation, se concrétisent en soi sous la forme d’une rigidité intellectuelle. En ce sens ils sont un blocage, une fermeture.

Dans cette approche du « jugement », il est nécessaire de faire appel à « l’honnêteté envers soi-même », et à rien d’autre. L’honnêteté envers soi-même c’est uniquement le désir de ne pas se mentir et en ce sens de rester « entier », « non divisé intérieurement ».
Il ne s’agit donc pas ici des notions de « bien » ou de « mal », dans le sens « juger c’est mal ».

Il s’avère que pour pouvoir porter un jugement infaillible, il faudrait percevoir (l’autre) dans son entièreté. Et le voir dans une vision qui ne serait pas elle-même soumise à la limitation. Et nous savons très bien, que pour la plupart d’entre nous, nous percevons le monde à travers nos propres filtres, nos propres limitations. Donc ce n’est pas possible tout simplement…
L’inconvénient de ces jugements que l’on porte, souvent sous forme de réflexes conditionnés, c’est qu’ils restreignent notre niveau de conscience au niveau de soi qui porte le jugement. Pour cette raison, ils maintiennent le repli sur un plan limité de soi.

Et même, si on se juge soi-même, avec des « je suis nul », « je suis ceci », « je suis cela », ce sont des perceptions du niveau limité de soi, qui sont elles-mêmes établies à partir d’un niveau limité de soi…
Les jugements ne reposent donc sur rien, sur aucun fondement, et de plus ils provoquent en soi une chute sur le plan vibratoire surtout si nous sommes dans une démarche spirituelle.

Même pour le pire des tyrans, même pour lui, dans une vision large de la réalité, il n’y a pas de jugement, tout simplement parce qu’alors tout apparait comme un jeu d’énergie et qu’il n’y a plus alors une conscience individuelle suffisamment ancrée dans l’idée d’un « je » (séparé du SOI) qui puisse porter un jugement. Mais cela ne signifie pas pour autant, que l’on n’aura pas envers lui, les comportements appropriés.

Une petite histoire...

Socrate et les 3 filtres (passoire)

Socrate avait, dans la Grèce antique, une haute réputation de sagesse.

«Quelqu’un vint, un jour, trouver le grand philosophe et lui dit :

- Sais-tu ce que je viens d’apprendre sur ton ami ?

- Un instant, répondit Socrate. Avant que tu me racontes, j’aimerais te faire passer un test, celui des trois filtres.

- Les trois filtres?

- Mais oui, reprit Socrate. Avant de raconter toutes sortes de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l’on aimerait dire. C’est ce que j’appelle le test des trois filtres. Le premier filtre est celle de la vérité. As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai?

- Non.. J’en ai seulement entendu parler…

- Très bien. Tu ne sais donc pas si c’est la vérité. Essayons de filtrer autrement en utilisant une deuxième filtre, celui de la bonté. Ce que tu veux m’apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bien ?

- Ah! non. Au contraire.

- Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n’es même pas certain qu’elles soient vraies.

- Bon, alors, est-ce qu'au moins c'est utile ?

- Non.. Pas vraiment.

- Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n’est ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le dire?»


Deuxième partie:

J’ai envie d'évoquer comment les jugements que l’on peut être tentés de porter sur les autres peuvent devenir un moyen d’approfondissement de soi.
Je traduis ici ma compréhension de : Comment on peut « utiliser » le monde (extérieur à soi) comme un miroir pour grandir...    

Un professeur montre à ses élèves une page blanche avec un point noir dessiné au milieu et il leur demande : « que voyez-vous ? » Tous répondent alors : « un point noir ».

Il se dit voyons je vais faire un deuxième essai, il baisse la feuille et la relève de nouveau et repose la question, et tous répondent invariablement : « un point noir ».

Il leur dit alors : "Ce que je vous montre, ce n’est pas un point noir, mais une feuille blanche avec un point noir dessus."

Cette histoire illustre la façon dont nous sommes tous formatés pour percevoir la dissonance… Car la dissonance choque et fascine, elle marque l’esprit. Alors quand on juge, on accorde une importance démesurée à ce qui est la dissonance en l’autre, à ce qui marque l’esprit.

Mais il s’avère que la dissonance que l’on voit à l’extérieur de soi, n’est rien d’autre que l'écho de la dissonance que l’on porte en soi. En cela elle est précieuse, car elle peut nous servir de révélateur à ce qui s’anime en soi en tant que dissonance.

En fait, si je vois quelqu’un de prétentieux, peut-être l’est-il, mais peut-être ne l’est-il pas… Mais dans tous les cas, ce n’est pas mon affaire…
Mais le simple fait que surgisse en moi un jugement, traduit ce qui se passe en moi. Cela traduit alors en moi la présence de cette structure dissonante de prétention, et que je n’accepte pas… Généralement parce que je la trouve indigne, et qu’elle ne correspond pas à l’image que j’ai de moi-même. Alors je la projette à l’extérieur… Je rentre dans un jugement de l’autre.
C’est quelque chose qui se fait très vite en soi, d’une manière (quasi) instantanée :

Perception d’un « défaut » chez l’autre…

Ce défaut trouve résonnance en moi, mais comme je n’accepte pas de le voir, en conséquence il y a projection vers l’extérieur de soi, donc jugement de l’autre. Ce niveau de soi qui n’accepte pas, qui rejette, est associé à une souffrance intérieure, à l’identification du « je », et c’est la raison pour laquelle il y a rejet.

Comprenant cela, on peut « utiliser » le monde comme un miroir, et comprendre que ce que l’on perçoit chez l’autre en termes d’insuffisance, de défaut, n’est que le révélateur de ce qui « souffre » en soi.
C’est une manière de retourner les choses, et qui peut devenir une sorte de booster extraordinaire de notre évolution.
C’est ça : « C’est cela même qui enchaîne les ignorants qui libère les éveillés »

On peut le dire ainsi, car alors on utilise les énergies négatives comme "moyen"... Mais c'est pas évident, car ça oblige à sortir de sa zone de confort.

Il s’avère que même si l’être le plus parfait venait aujourd’hui (si tant est que l’être parfait existe, ce que j’ignore), il est probable que la majorité d’entre nous trouverions quelque chose à redire dans ce qu’il est ou dans ce qu’il dit. Tout simplement parce que s'il y a dissonance en soi, nous la percevrons en lui...

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Jean-Yves

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