L’importance de reconnaître que « l’on ne sait pas » pour suivre une démarche spirituelle.

Ce que l’on appelle « cheminement spirituel », c’est cette orientation que l’on prend délibérément afin de nous reconnecter à notre propre Soi. Car il s’avère que pour la très grande majorité d’entre nous, nous sommes à un tel point enfermés dans notre structure individuelle (notre je) que nous ne ressentons plus cette Paix qui est pourtant innée en soi.
Car à travers « je sais », c’est la fermeture de la structure individuelle qui se met en place et se verrouille. Cette fermeture est l’une des causes qui empêche le Soi de se révéler au soi, qui empêche que ce niveau de Paix (qui est pourtant notre véritable nature) ne soit plus vécu au quotidien.

Accepter de reconnaître cette ignorance, c’est laisser la porte ouverte en soi sur l’infini. Ce que nous percevons de la réalité à travers nos sens ne se situe que sur le plan superficiel de la réalité. Souvent on adopte des croyances tout simplement parce que nous avons peur du vide, et ainsi, à travers nos pseudos certitudes, on se rassure… Mais il ne s’agit pas pour autant de se mentir à soi-même mais de souhaiter être lucide et honnête avec soi-même.

Ce « je ne sais pas » est une démarche authentique en soi de sincérité, une attitude où l’on reste « vrai ». Nos certitudes s’appuient le plus souvent sur nos illusions, sur ce que nous avons cru comprendre du réel.
La réalité, c’est qu’on ne sait pas ce qui est le mieux… Le noir, le blanc… La gauche ou la droite… Pro vacc, ou anti vacc…
Cette reconnaissance est surtout importante par rapport à soi-même car elle permet que s’ouvre en soi un niveau qui nous souffle ce que sont les choses d’une façon intuitive.

Cette reconnaissance de l’incertitude, c’est comme tomber… Et à travers elle on peut avoir l’impression de régresser, et ceci même sur le plan spirituel… Mais il n’en est rien… Car ce qui est appelé à se révéler en soi (ce niveau de Paix) est toujours (et à toujours été) présent. Car il est ce que nous sommes réellement.