Eveil... plan émotionnel et plan intellectuel...

Bonjour

Ecrire est depuis longtemps un bonheur pour moi et c’est la raison pour laquelle je continue en traduisant mon propre vécu intérieur, et ceci qu'il y ait ou non des réponses.

Je reviens sur certains échanges du fil de discussion : Eveil et spitualité ; on peut très considérer qu’il n’y a pas lieu d’être jaloux de celui qui pourrait apparaître comme étant « éveillé » ou peut-être être plus avancé sur le chemin… et c’est vrai qu’il n’y pas lieu d’être jaloux pour des raisons évidentes que je décrirai en bas de cette page… Toutefois, même si notre intellect ou notre perception nous confirme qu’il n’y a pas lieu d’être jaloux, cette compréhension, peut nous éloigner de notre ressenti : la jalousie ; et ainsi, cette « perception-compréhension » peut ainsi nous scinder en deux (d’un côté l’intellect et de l’autre le vécu du plan émotionnel, le ressenti) et maintenir une fermeture intérieure.

L’acceptation de soi est d’une part l’acceptation de soi sur le plan intellectuel, tout ce que l’on comprend, et de l’autre l’acceptation du ressenti. Et la compréhension intellectuelle ne résout pas ce qui est le malaise sur le plan émotionnel. Ainsi, celui qui est claustrophobe, même s’il comprend qu’il n’y a pas lieu de paniquer lorsqu’il se retrouve enfermé dans un ascenseur, eh bien il panique quand même… jusqu’à ce qu’il puisse rencontrer en lui ce qui est le niveau de malaise, jusqu’à ce qu’il aille à la rencontre de son émotion, de sa blessure.
Il semble qu’il soit indispensable, pour faire ce travail de reconnaissance du plan émotionnel blessé en soi, qu’il y ait au préalable un certain niveau de stabilité en soi ; car tout ce qui est refoulé dans le subconscient, ne l’est que parce qu’on n’a pas la stabilité pour l’assumer, ce qui revient à dire qu’il n’y a pas un contact avec notre Soi, ou on pourrait dire avec cette dimension profonde de soi, suffisant.
Et d'ailleurs, lorsque je vois certains instructeurs agirent d’une façon cassante, qui blesse celui qui écoute, je ne suis pas convaincu que ce soit une bonne chose… Maintenant, ça dépend sans doute de « ce » qui motive l’instructeur, je veux dire du plan en lui à partir duquel s’élève son action…

Je reviens sur le plan intellectuel. Oui il n’y a pas lieu d’être jaloux de celui qui « apparait plus avancé sur le chemin », car ce n’est qu’une vision toute relative ; et qu’en fait, ce qui se laisse percevoir à un certain niveau d’intégration du « Soi », à un certain moment dans le silence de la méditation (qui n’est rien d’autre, de mon point de vue, que ces moments où l’on s’accorde des plages de silence durant lesquels on laisse « décanter » en soi), c’est que nous sommes tous une seule et même réalité… donc qui pourrait être jaloux de qui ? Par contre, ce qui est intéressant, important sur le « chemin », même si l’on comprend (sur le plan de l’intellect) ou perçoit que cette jalousie n’a pas lieu d’être, c’est de la vivre, c'est-à-dire de ne pas la bloquer… Ce qui revient à dire que c’est : « je ressens "ça" ! » eh bien : « je ressens "ça" ! Point ». Un peu comme l’attitude d’un enfant face à la vie… Il y a "ce qui est là" et il vit "ce qui est là".

Amour et Paix...

Bonjour Jean-yves,

Merci pour cette réflexion qui peut en fait s'appliquer à n'importe quel décalage émotion/mental...
Pour moi, chaque chemin est unique. On ne peut pas dire qu'une personne a un chemin "plus avancé" que celui d'un autre. C'est tellement multidimensionnel.
Le phénomène de comparaison est de l'ordre du mental.
Chaque chemin est juste, dans l'ici et maintenant pour la personne unique que chacun est.
Si l'on éprouve de la jalousie, c'est que c'est juste.
La "souffrance" (ici la jalousie) fait grandir quand on prend conscience d'elle, qu'on la reconnaît, et qu'on réussit à l'accueillir plutôt que de la repousser avec son ego. Cela procure une grande paix intérieure et une douce joie (sans rapport avec la notion de plaisir).
La "souffrance" est alors transcendée.
Pour ma part, cette expérience, je l'ai vécu pour d'autres émotions (colère et tristesse, avec une féroce intensité : mais quelle OUVERTURE m'ont elles offerte en cadeau! MERCI la vie!!!).
Le vrai maître en spiritualité, c'est soi même pour soi même, (sans sentiment de puissance egotique, mais de la reconnaissance de ce qui est intérieurement)
Les véritables maîtres sont également les gens que l'on peut croiser tous les jours, à chaque coin de rue, au bureau, dans sa famille, ... (une petite leçon de vie tous les jours).

Les "vrais" gurus (je n'en ai jamais rencontré, mais j'aimerais bien : je lis leurs livres  ) je les vois humbles, et sachant guider l'autre vers lui même, dans l'Amour (donc pas de mépris)    
Peut-être que je me berce d'illusions?

Belle journée à tous. 

Jean-Yves a écrit:Par contre, ce qui est intéressant, important sur le « chemin », même si l’on comprend (sur le plan de l’intellect) ou perçoit que cette jalousie n’a pas lieu d’être, c’est de la vivre, c'est-à-dire de ne pas la bloquer… Ce qui revient à dire que c’est : « je ressens "ça" ! » eh bien : « je ressens "ça" ! Point"

bonjour et merci du message,

peut être est-il bon aussi une fois la "tempête" passée, de ne pas en rester là et d'en voir la racine... mais je pense que tu n'occultes pas cette observation dans ton message...
merci. 

Merci Brindeseigle pour ta réponse...

Oui Rirrou... D'après ce que je peux expérimenter à ce sujet, "voir" est naturel et spontané ; mais je ne vois (la névrose et sa racine) que si je ne fais rien, que si, uniquement je me contente "d'être avec"; car si j'essaye de "faire" quelque chose, même une chose aussi simple que "essayer de percevoir", je mets un trouble (un mouvement) par mon intervention, sur cette névrose. De plus, ce n'est pas moi (en tant que conscience individuelle, ce qui revient à dire que ce n'est pas "moi") qui dissout la névrose (ou on pourrait dire "ce plan émotionnel un peu contracté et qui s'exprime sous forme de jalousie" par exemple). En fait la névrose se dissout d'elle-même, dans la mesure où elle s'ouvre et se détend. Si on reste avec, et qu'il y a cette sorte de base en soi (cette sorte de profondeur intérieure, qui est une paix en soi), eh bien ce qui est la racine apparaît. Ce qui m’apparaît comme étant la racine de la jalousie est une sorte de sentiment d’insuffisance... Et une fois celui-ci reconnu en soi, accepté, accueilli, offert à ce qui est plus vaste que soi, il disparaît... mais cela peut demander du temps, de la persévérance... et même s'il disparaît une fois, il peut à une autre occasion, resurgir... mais à la longue c'est plus facile à dépasser...

Bonjour Jean-Yves, ton dernier message ressemble au non-agir du Tao. Du moins ce que j'en ai compris.

Sans doute Jivanmukta, et les différents enseignements sont là pour nous aider à retrouver ce chemin en soi, à expérimenter par soi-même, tout en restant authentique. De mon point de vue, il s'agit surtout en premier lieu d'ailleurs de rester authentique, de ne pas se mentir à soi-même. C'est dans l'authenticité que les choses, ce que l'on est, ce qui est plus profond en soi, peut se montrer... sinon on se crée une illusion.

Les enseignements de Lao Tseu furent pour moi une grande source d'inspiration, mais pas uniquement ces enseignements-là ; ce qui est le plus déterminant, c'est ce que je peux vivre et connaître directement par l'expérience personnelle, surtout dans les moments de silence, ce qui est déterminant est ce qui se révèle dans le silence.

Car les enseignements "extérieurs" (et il apparaît d'ailleurs que tous les différents enseignements des différentes traditions se recoupent et se rejoignent) qui nous viennent des traditions, ne sont là, dans ma compréhension en tous cas, que pour nous aider à arriver à cette "porte" en soi à partir de laquelle ce qui est vrai ou non (ce qu'est la réalité) nous vient directement dans la conscience.

On peut rester longtemps à étudier la forme sans réellement s'engager et vivre en soi, si on ne se pose pas vraiment la question : "mais voyons, en quoi tout ceci peut-il m'être utile ? En quoi tout ceci me permet-il de devenir plus heureux ? d'avoir une vie plus remplie ? Je pense qu'il n'y a réellement que la pratique (associée à l'enseignement que l'on ressent le plus adapté à soi), qui est en quelque sorte, l'expression de notre engagement "physique" dans la voie spirituelle qui peut amener des transformations, des conséquences positives dans notre vie. En d'autres termes, pour moi, c'est la pratique du "silence", associée à la remise en question des acquis, et l'intégration du silence au niveau de l'activité... ce qui se fait naturellement, progressivement...

Voici quelques paroles de Khrisnamurti sur le sujet : http://www.interdependances.org/article/1366/L_aventure_interieure

C'est la méditation qui permet cette libération. Krishnamurti conteste les experts de la méditation, ceux pour lesquels pour méditer il est nécessaire d'adopter telle ou telle posture, de vider son esprit ou le remplir de telle ou telle façon... pour lui, il n'y a qu'une méditation, celle qui n'appelle pas à suivre un système, et consiste simplement à « être conscient de chaque pensée, de chaque sentiment ; à ne jamais les juger en bien ou en mal, mais à les observer et à se mouvoir en eux [...] Ainsi la méditation peut avoir lieu alors que vous êtes assis dans l'autobus, ou pendant que vous marchez dans un bois de lumière et d'ombres, ou lorsque vous écoutez le chant des oiseaux... » [8] Grâce à cette profonde attention à soi et à ce qui nous entoure, alors on voit, et voir c'est agir : « Le désordre, ce sont les contradictions, la confusion, la diversité des désirs péremptoires, les actes démentant les paroles, les idéaux auxquels on s'accroche, et le clivage entre soi-même et ses idéaux. Le désordre, c'est tout cela, et lorsque vous en prenez conscience et que vous y accordez votre attention pleine et entière, cette attention fait éclore l'ordre, c'est-à-dire la vertu – qui est quelque chose de vivant, que nul artifice, nulle pratique n'ont jamais défiguré. » [9] De même, la compréhension d'un problème dans sa globalité impulse-t-elle sa résolution. Voir ce qui est, c'est changer ce qui est. Voir c'est transformer : « l'attention même que l'on accorde à un problème est l'énergie qui le résout » [10]. Et il est nécessaire d'affronter dès qu'elle apparaît toute difficulté psychologique pour la résoudre immédiatement : « Pour vivre avec la jalousie, l'envie, l'inquiétude, il ne faut jamais s'y habituer, jamais l'accepter » [11] ; « si l'on permet à un problème de durer un mois, un jour ou même quelques minutes, il déforme l'esprit » [12].

Lorsque l'homme comprend son propre fonctionnement mais aussi celui du monde qui l'entoure, en ayant fait abstraction de son savoir et de son histoire et observé avec une totale attention « ce qui est », alors tout ce qui fait son malheur, et donc le malheur du monde en général, peurs, jalousie, possession, haine, disparaît. Krishnamurti fait confiance à la nature profonde et universelle de l'Homme. A la condition que nous nous libérions de nos entraves idéologiques. Rappelons-nous que nous vivons « une vie qui est celle de toute l'humanité » [13] !

bonjour ou bonsoir à tous
je pense aussi qu il y a des personnes plus avancé que nous sur le chemin de la spiritualité et qu il faut juste l accepter surtout si leur but est le partage et l égalité. mais c est en expérimentant soi même que les portes vont s ouvrir et que nous pourrons dire c est vrais puisque je l es vécu à mon tour et tout cela sera un acte d amour vrai.
je vais de ce faite partager avec vous mes petites avancé qui sont fait toujours avec
intuition et discernement, dans toutes les civilisations il est dit qu il y a eu un créateurs puis des dieux ou autre nom qui désigne les deux côté opposé mais complémentaire "masculin féminin" ou "âme esprit" qui ont crée notre univers mais par univers il ne parlais
en faite que de notre système solaire et pas du tout de la voie lacté cela part de la bible
jusqu au écrit indien et il est fort possible que la science qui parle de big bang d il y a 13
milliard d années alors que la terre n en a que 5milliard ne désigne en faite que notre système solaire mais "l âme du monde ou éther" qui est une énergie qui se nourrit de nos pensées ainsi que de nos émotion ,du bien comme du mal qui crée le monde dans lequel nous vivons et autour de chaque être vivant ou si vous préférez nous avons donné à l âme du monde la conscience collective de tout les être humain réuni ce qui fait ce que nous sommes .il n y a pas de dieu qui puni ou qui donne des grâces c est l être humain qui
seul par ses pensées ses actes et ses paroles forme le monde dans lequel il vit et autour de lui .l âme du monde nous a enfermé dans notre ignorance parce que nous ne sommes
pas ce que nous disons être mais nous allons changer changer le monde tous ensemble
en mettant les vrais mots sur ce qui est la vérité .l âme est le véhicule de l esprit et le
corps humain est le véhicule de l âme ,l âme est fait d éther et l esprit est la conscience,
il faut mettre un nom sur le créateur pour s ouvrir les portes de l âme du monde et ce nom c est les esprit de sirius ce sont ses êtres qui ont crée notre système solaire des esprits qui sont l énergie d amour pure ,tout part de sirius et tout retournera vers sirius
mais avant d allé vers sirius il faut passer par le père dans les cieux"la conscience" pluton
le libérateur et uranus en rapport avec l âme et la kundalinni,nous sommes tous des fils et les filles de pluton.c est à la pleine lune que l on reçois les énergies en plus grand nombre d ou parfois des personnes perturbé parce que ses énergies agissent sur
le psychisme et pour quelqu un qui en est conscient de ce faite sur la conscience.
il n y a que la vérité qui nous ouvrira les portes de la liberté l égalité et la fraternité