Foncer ou se laisser guider ?

Qu’il est difficile parfois de faire la différence entre foncer et se laisser guider, entre agir et attendre, entre bouger et ne pas bouger ! .

Dans la réalisation de nos rêves ou de nos projets, nous nous faisons un plan d’action que nous suivons presqu’à la lettre. Nous voyons les obstacles sur notre chemin comme des ennemis qu’il faut vaincre. Nous fonçons tête baissée jusqu’au bout souvent sans nous demander en cours de route si la route, justement, n’a pas dévié de sa trajectoire.

Alors on rame à contre-courant, on force, on patine, on se défonce pour que ce qui nous tient à cœur se réalise comme nous le voulons, comme nous l’avons prévu.

Pourtant, il y a une telle différence entre « aller vers » et « laisser venir ».

Comme la Vie sait toujours mieux que nous ce dont nous avons besoin, le jour où nous acceptons cette évidence est un jour de grande libération. Nous comprenons alors que la Vie nous guide toujours au bon endroit au bon moment, exactement là où nous devons être pour apprendre ce que nous devons apprendre ou pour offrir ce que nous avons à offrir au monde à ce moment précis de notre vie.

Dans la confiance et dans le lâcher prise, il nous est possible d’accueillir ce que la Vie nous demande sans offrir de résistance. Ce qui est mis sur notre chemin est là pour nous, pas contre nous. À partir de là, il nous revient d’offrir les efforts nécessaires pour favoriser le déroulement des choses et des événements mais toujours en restant à l’affût du moindre signe de la Vie qui nous demanderait un réajustement.

Constamment, nous sommes ainsi réorientés, parfois d’un seul degré, parfois d’un angle droit! Dans ces moments où la Vie nous indique autre chose, nous devons continuer d’accueillir ces messages en y opposant le moins de résistance possible.

Et puis d’un coup, nous comprenons à quel point notre Vie peut être fluide et belle si nous allons toujours dans le même sens que la Vie. Sans résistance. La résistance crée la souffrance, alors que l’accueil crée la fluidité !

Diane Gagnon , site Facebook

Bonjour Lise,

Oui, questionnement intéressant que celui-ci.

Il n'est pas aisé de rester attentif (et d'en tenir compte) aux intuitions, voire aux messages-signes-coups de mains que tentent de donner nos guides spirituels (que je nomme aussi "âmes aidantes).

Bien souvent on se sent mal, très mal, dans une situation, dans un cheminement qui ne nous convient pas, où qui est synonyme d'égarement, et nous pouvons utiliser notre lucidité pour voir les choses bien en face, puis...décider de changer autant que faire se peut.

Oui c'est plus simple de mettre des mots que de les mettre en pratique

Merci Jackian pour votre commentaire
C'est pas si simple , mais la Vie nous apporte tant comme des rencontres et ces autres en cheminant avec nous permettent de réajuster notre vision d'alors et de nous faire progresser vers des chemins meilleurs .

Bonsoir et très heureux de voir que ce forum se réveille un peu  

Lise75 a écrit:

Pourtant, il y a une telle différence entre « aller vers » et « laisser venir ».

Diane Gagnon , site Facebook

Ce qui est nécessaire pour chacun, "« aller vers » ou « laisser venir »"... je pense que tout dépend de la façon dont on se sent dans notre vie présente. Ainsi, si nous sommes en souffrance il sera sans doute nécessaire de voir ce qui peut être fait ou changé dans nos habitudes ou notre comportement pour que cette souffrance cesse ou au moins s'atténue. A l'image de celui qui aurait la main dans le feu et qui devrait la retirer.

A un certain stade d'épanouissement c'est doute le "aller vers" qu'il vaut mieux faire prédominer, alors qu'à un autre c'est laisser venir. Ma Ananda Moyi https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A2_Ananda_Moy%C3%AE disait qu'à un certain stade d'épanouissement de soi, "la sadhana (la pratique spirituelle) est directement prise en charge par la Shakti Divine". Mais c'est uniquement "à un certain stade". De même, dans la Bhagavad Gîta, Krishna conseille à son disciple Arjuna : "renonce à tous les Dharmas (devoirs, obligations, chemins de vie) et prends refuge en Moi", mais cela n'empêche pas que dans un autre chapitre il lui conseille de se mettre à la pratique du Yoga, de la méditation.

Tout dépend du besoin de chacun, je pense  

Bonjour Jean-Yves, Bonjour Lise,

Ce sujet concerne tous les humains, qu'ils aient une vie intérieure, une "adhésion" à une religion, ou point du tout.

Il est la vie, notre vie, notre chemin intime.

Bien des défunts aidants, lorsqu'ils sont contactés, disent afin d'encourager leurs proches, leurs "protégés", qu'il faille VIVRE, avancer, oser, ne pas hésiter, "prendre notre vie en main", en ayant toujours à l'esprit que nous sommes seuls acteurs et décideurs de notre vie.

Le souci est que, en admettant que beaucoup puissent les contacter, les comprendre, les entendre, "ils" soient écoutés, en sachant que leurs conseils, leurs encouragements, leur amour, sont les plus judicieux qu'ils soient et entiers !