(Livre) "Le silence foudroyant" Thich Nhat Hanh (2 soutras du Bouddha)
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MarieAnne
Jean-Yves
6 participants
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(Livre) "Le silence foudroyant" Thich Nhat Hanh (2 soutras du Bouddha)
LE SILENCE FOUDROYANT de Thich Nhat Hanh
Ce livre regroupe deux soutras du Bouddha...
Dans le premier, "Le soutra de la maitrise du serpent", le Bouddha explique que les enseignements spirituels sont comme un radeau que l'on utiliserait pour traverser une rivière... Et qu'une fois sur l'autre rive, il est préférable de ne pas s'encombrer du radeau car celui-ci pourrait nous ralentir, nous alourdir... Il nous invite donc à faire preuve de discernement pour voir à quel moment nous devons nous fier à ce que nous ressentons...
La deuxième partie, le soutra du diamant (qui découpe l'illusion), fut pour moi une grande source d'inspiration...
Il nous y explique, entre autres, ce que sont les caractéristiques d'un "Bodhisattva" (être réalisé spirituellement)
Ce que sont ses aspirations, ses intentions vis à vis du monde, des autres... Je cite :
"Quel que soit le nombre des êtres vivants, qu'ils soient nés d'un oeuf, d'une matrice, qu'ils aient une forme ou non, une perception ou non, nous devons tous les conduire à l'ultime nirvana, afin qu'ils soient libérés.
Et lorsque ces êtres auront été libérés, nous ne croyons pas, en vérité, qu'un seul être aura été libéré.
Pourquoi cela ? Si un Boddhisattva est enfermé par l'idée d'un soi, d'une personne, d'un être vivant ou d'une existence, il ne saurait être un authentique Boddhisattva"
C'est sans aucun doute l'amour (compassion) qui fait que les êtres réalisés ont ce désir "de guider" comme caractéristique... Mais en même temps, le Bouddha le précise bien, il n'y a pas de projection sur l'avenir, de construction...
Amitié
Ce livre regroupe deux soutras du Bouddha...
Dans le premier, "Le soutra de la maitrise du serpent", le Bouddha explique que les enseignements spirituels sont comme un radeau que l'on utiliserait pour traverser une rivière... Et qu'une fois sur l'autre rive, il est préférable de ne pas s'encombrer du radeau car celui-ci pourrait nous ralentir, nous alourdir... Il nous invite donc à faire preuve de discernement pour voir à quel moment nous devons nous fier à ce que nous ressentons...
La deuxième partie, le soutra du diamant (qui découpe l'illusion), fut pour moi une grande source d'inspiration...
Il nous y explique, entre autres, ce que sont les caractéristiques d'un "Bodhisattva" (être réalisé spirituellement)
Ce que sont ses aspirations, ses intentions vis à vis du monde, des autres... Je cite :
"Quel que soit le nombre des êtres vivants, qu'ils soient nés d'un oeuf, d'une matrice, qu'ils aient une forme ou non, une perception ou non, nous devons tous les conduire à l'ultime nirvana, afin qu'ils soient libérés.
Et lorsque ces êtres auront été libérés, nous ne croyons pas, en vérité, qu'un seul être aura été libéré.
Pourquoi cela ? Si un Boddhisattva est enfermé par l'idée d'un soi, d'une personne, d'un être vivant ou d'une existence, il ne saurait être un authentique Boddhisattva"
C'est sans aucun doute l'amour (compassion) qui fait que les êtres réalisés ont ce désir "de guider" comme caractéristique... Mais en même temps, le Bouddha le précise bien, il n'y a pas de projection sur l'avenir, de construction...
Amitié
Re: (Livre) "Le silence foudroyant" Thich Nhat Hanh (2 soutras du Bouddha)
merci pour cette découverte!
le livre semble ne plus être disponible, alors je l'ai téléchargé sur chapitre.com
voici le résumé que ce site offre à lire:
"Les deux soutras (paroles de Bouddha) commentés ici par Thich Nhat Hanh ont pour point commun d'inviter le disciple à cultiver la vertu de discernement. Dans Le Soutra de la Maîtrise du Serpent, nous sommes appelés à chercher l'Éveil sans nous laisser piéger par les mots ni les concepts, à l'instar d'une personne capable d'attraper un serpent sans se faire mordre. Le Soutra du Diamant, quant à lui, nous invite à la pratique du "diamant qui coupe", afin de dissiper l'ignorance et les fausses interprétations du dharma - l'enseignement de Bouddha. Avec la clarté et la simplicité qu'on lui connaît, le maître vietnamien nous introduit au coeur de ces deux textes pour nous ouvrir à une « compréhension transcendante » du réel. "
Pour moi le discernement est une clef essencielle sur le Chemin. Trop souvent sur les forums lorsqu'il est question de "discernement", apparaît la notion de séparation, de rejet. Alors que le véritable discernement pour moi est bel et bien l'état d'être qui permet de saisir le serpent sans se faire mordre. D'entrer avec lui dans un dialogue qui lui permette de nous offrir ce pour quoi il est Est!
le livre semble ne plus être disponible, alors je l'ai téléchargé sur chapitre.com
voici le résumé que ce site offre à lire:
"Les deux soutras (paroles de Bouddha) commentés ici par Thich Nhat Hanh ont pour point commun d'inviter le disciple à cultiver la vertu de discernement. Dans Le Soutra de la Maîtrise du Serpent, nous sommes appelés à chercher l'Éveil sans nous laisser piéger par les mots ni les concepts, à l'instar d'une personne capable d'attraper un serpent sans se faire mordre. Le Soutra du Diamant, quant à lui, nous invite à la pratique du "diamant qui coupe", afin de dissiper l'ignorance et les fausses interprétations du dharma - l'enseignement de Bouddha. Avec la clarté et la simplicité qu'on lui connaît, le maître vietnamien nous introduit au coeur de ces deux textes pour nous ouvrir à une « compréhension transcendante » du réel. "
Pour moi le discernement est une clef essencielle sur le Chemin. Trop souvent sur les forums lorsqu'il est question de "discernement", apparaît la notion de séparation, de rejet. Alors que le véritable discernement pour moi est bel et bien l'état d'être qui permet de saisir le serpent sans se faire mordre. D'entrer avec lui dans un dialogue qui lui permette de nous offrir ce pour quoi il est Est!
Re: (Livre) "Le silence foudroyant" Thich Nhat Hanh (2 soutras du Bouddha)
Jean-Yves a écrit:"Quel que soit le nombre des êtres vivants, qu'ils soient nés d'un oeuf, d'une matrice, qu'ils aient une forme ou non, une perception ou non, nous devons tous les conduire à l'ultime nirvana, afin qu'ils soient libérés.
Et lorsque ces êtres auront été libérés, nous ne croyons pas, en vérité, qu'un seul être aura été libéré.
Pourquoi cela ? Si un Boddhisattva est enfermé par l'idée d'un soi, d'une personne, d'un être vivant ou d'une existence, il ne saurait être un authentique Boddhisattva"
encore un beau passage sur la vacuité... merci
rirrou- Messages : 54
Date d'inscription : 28/03/2013
Re: (Livre) "Le silence foudroyant" Thich Nhat Hanh (2 soutras du Bouddha)
Bonjour Rirrou...
(Jean-Yves à écrit ) Citation du Bouddha, je précise...
(Jean-Yves à écrit ) Citation du Bouddha, je précise...
Re: (Livre) "Le silence foudroyant" Thich Nhat Hanh (2 soutras du Bouddha)
Jean-Yves a écrit:Bonjour Rirrou...
(Jean-Yves à écrit ) Citation du Bouddha, je précise...
oui.. encore merci!
rirrou- Messages : 54
Date d'inscription : 28/03/2013
Re: (Livre) "Le silence foudroyant" Thich Nhat Hanh (2 soutras du Bouddha)
Les derniers seront les premiers ......
La vacuité .....
Mon "Pote St Antoine" et mon Ange me disent :
Te casse pas la tête ! tout cool....
Mais quand on parle de discernement.. le mental se met en marche et la séparation n'est pas loin ....
Tout à fait (à petit pas pour moi)
La vacuité .....
Mon "Pote St Antoine" et mon Ange me disent :
Te casse pas la tête ! tout cool....
Pour moi aussi MarieAnne.Pour moi le discernement est une clef essentielle sur le Chemin
Mais quand on parle de discernement.. le mental se met en marche et la séparation n'est pas loin ....
Tout à fait (à petit pas pour moi)
Rigel.-
Messages : 99
Date d'inscription : 24/04/2013
Age : 80
Localisation : toulon
Re: (Livre) "Le silence foudroyant" Thich Nhat Hanh (2 soutras du Bouddha)
"RigelPour moi aussi MarieAnne.Pour moi le discernement est une clef essentielle sur le Chemin
Mais quand on parle de discernement.. le mental se met en marche et la séparation n'est pas loin ....
Tout à fait (à petit pas pour moi)
Je ne suis pas féru de textes sapientiaux tant orientaux qu'occidentaux et je constate, navré, l'émergence toujours suspectée du "mental" comme élément de distorsion, d'entrave...
Les quelques psy que j'ai pu croiser par "nécessités" circonstantielles m'ont tous plus ou moins reproché, sauf le dernier, l'approche trop "mentale" de ma problématique existentielle... L'une d'entre eux, lors de la dernières séance,à mon initiative, m'avais dit "être la spécialiste de la non-réponse" ce que je souhaitais qu'elle me dise... un autre, alors qu'il me fixait le rendez-vous suivant, je lui faisais part de mon intention de mettre fins à nos entretiens, mon "mental" me soufflant qu'avec lui je tournerai en rond... il était trop rentré dans mon jeu... que je connaissais très bien et, le dernier lorsque je lui annonçais en souriant, que j'étais plus "tendance Ecclésiaste que Quantique des quantiques" -textes que je connais assez mal au demeurant-m'a simplement dit chaleureusement "vous avez finalement une "bonne philosophie" de la vie"... et je l'ai encore rencontré trois fois... puis il a pris sa retraite... et moi la mienne quelques mois plus tard.
Dans les moments "tragiques", même ceux ou ma vie était physiquement en danger de mort et le pronostic vital engagé, je me suis toujours retrouvé automatiquement en autoscopie, comme si un thermostat mental me faisait disjoncter "naturellement" de la "tragédie" du moment, me faisant basculer en pilotage automatique.... ou seuls les attitudes et gestes à adopter prennent les commandes dans la plus parfaite indifférence à moi-même et à ce qui pouvait m'advenir... "Trompe la mort" avait dit le gynéco à ma mère face au petit gigot d'un kilo deux cent du prématuré de 7 mois que j'étais... Il m'a sans doute "programmé" à son insu à ce moment là... d'autres médecins, moins subtils ont, quant à eux, recommandé à ma mère de ne pas trop s'attacher à moi jusqu'à l'âge de 10/12 ans... bonjour le climat psychologique de l'enfance... oscillant entre rejets de l'avorton et "amour" étouffant de culpabilité de la part de cette femme qui a fait ce qu'elle a pu avec ce qu'elle étais... comme tout le monde finalement. Très tôt mon"mental autoscopique" à dû apprendre le discernement... pour ma plus grande satisfaction.
Ne pas s'embarrasser du radeau certes, et de plus je n'ai aucune idée de mon " Boddhisattva"... mon "mental autoscopique" mais "ça" a fonctionné ainsi jusqu'à maintenant... sans que j'ai à m'en plaindre.
endoexo-
Messages : 248
Date d'inscription : 28/03/2013
Age : 77
Localisation : EX PAYS DE L'EST
Re: (Livre) "Le silence foudroyant" Thich Nhat Hanh (2 soutras du Bouddha)
endoexo a écrit:Dans les moments "tragiques", même ceux ou ma vie était physiquement en danger de mort et le pronostic vital engagé, je me suis toujours retrouvé automatiquement en autoscopie, comme si un thermostat mental me faisait disjoncter "naturellement" de la "tragédie" du moment, me faisant basculer en pilotage automatique.... ou seuls les attitudes et gestes à adopter prennent les commandes dans la plus parfaite indifférence à moi-même et à ce qui pouvait m'advenir...
bonjour endoexo,
un ami qui vit aujourd'hui en Irlande décrit exactement le même type de fonctionnement, il m'a aussi expliqué son point de vue à savoir que pour lui la souffrance était le moyen (comme un catalyseur) de parvenir à la déconnection de l'ego...
pourrais tu en dire plus sur ces "moments"..?
je te remercie.
rirrou- Messages : 54
Date d'inscription : 28/03/2013
Re: (Livre) "Le silence foudroyant" Thich Nhat Hanh (2 soutras du Bouddha)
rirrou a écrit:endoexo a écrit:Dans les moments "tragiques", même ceux ou ma vie était physiquement en danger de mort et le pronostic vital engagé, je me suis toujours retrouvé automatiquement en autoscopie, comme si un thermostat mental me faisait disjoncter "naturellement" de la "tragédie" du moment, me faisant basculer en pilotage automatique.... ou seuls les attitudes et gestes à adopter prennent les commandes dans la plus parfaite indifférence à moi-même et à ce qui pouvait m'advenir...
bonjour endoexo,
un ami qui vit aujourd'hui en Irlande décrit exactement le même type de fonctionnement, il m'a aussi expliqué son point de vue à savoir que pour lui la souffrance était le moyen (comme un catalyseur) de parvenir à la déconnection de l'ego... pourrais tu en dire plus sur ces "moments"..?
Bonjour Rirrou
Je confirme ce que t'a dit ton ami, c'est dans un moment de souffrance ou torture ultime de l'esprit après un long passage à vide que se produit une sorte de déconnection de l'égo et on ne peut pas rater ce moment de par sa puissance.
Bonne journée à tous
Totem-
Messages : 366
Date d'inscription : 03/04/2013
Age : 69
Localisation : 76
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