La relation à "l'autre"

Bonjour

Mon point de vue sur le sujet...

Une chose que, parmi toute, j’ai envie de dire ; une chose qui apparaît aussi clairement que le nez au milieu du visage si peu qu’il y ait un minimum de clarté en soi… Une chose utile pour soi et pour le monde…

L’autre que parfois on accable de reproche pour ceci ou pour cela, l’autre contre lequel on peut rentrer en guerre, l’autre que l’on accuse ou que parfois on écrase pour avancer plus vite, l’autre avec lequel on reste comme aveugle pour ne pas voir les injustices que par intérêt on lui fait subir…
Cet « autre » pour chacun d’entre nous, c’est soi-même, par corrélation c’est soi-même. Tout ce qui peut être fait en terme de bienveillance ou de malveillance nous ouvre ou nous ferme, nous ouvre ou nous ferme à notre réalité intérieure.
Cette voix de conscience que nous pouvons calfeutrer pour ne pas l’entendre, pour ne pas l’entendre nous dire que nous manquons de bienveillance, cette voix de la conscience, c’est notre Soi qui nous parle et que nous recouvrons pour étouffer notre remord. Il s’ensuit alors un cercle infernal dans lequel nous nous enfonçons de plus en plus, il s’ensuit un manque de clarté intérieure qui nous amène à percevoir l’autre comme un ennemi alors qu’il n’est que notre reflet. Et la guerre s’ensuit, et la haine s’ensuit, et la souffrance et la famine s’ensuivent, et des enfants meurent… Comme des marionnettes nous devenons le jouet de nos propres pulsions, de notre désir de vengeance et ceux-ci nous entraînent toujours plus bas.
Toute bienveillance que l’on nourrit dans nos relations est une bienveillance pour soi. Rien n’est invisible, rien ne passe définitivement inaperçu à notre conscience. Tout devra remonter à la surface.

Amitié