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L'acceptation ???

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L'acceptation ??? Empty L'acceptation ???

Message par Jean-Yves Jeu 13 Nov 2008 - 12:58

Bonjour

Je vous fais part, ici, de la façon dont les choses se libèrent en moi. Je ne sais pas si cela sera d’une quelconque utilité tant il est vrai que c’est à chacun de trouver ses propres repères, de s’assurer à travers sa propre expérience ou ressenti que ce qu’il entend comme venant d’un autre trouve un écho au fond de lui.
Mais je suis convaincu que ce qui est perçu comme vrai chez l’un peut trouver une résonance chez l’autre car si nous sommes tous différents, d’une certaine façon nous sommes aussi tous semblables.

Toujours plus près de soi, toujours plus près du cœur (centre) en soi…

Il semble que l’angoisse, la peur ou le désagrément intérieur que l’on souhaite apaiser est maintenu par cette part de soi qui souhaite se débarrasser d’elle.
Sans doute cette attitude qui est de vouloir s’apaiser (de revenir au calme) est-elle utile à certains moments et dans certaines conditions. Mais pour celui qui veut dépasser complètement ses peurs ou angoisses elle semble vouée à l’échec.
Cette approche (ou attitude) présente l’inconvénient de maintenir une sorte d’aller retour en soi (du non calme vers le calme, de l’agitation vers la paix) et ainsi de perpétuer une conscience duelle (c'est-à-dire comme 2 êtres en soi, 2 parts de soi qui se reconnaissent comme différentes). Comme un arbre qui se diviserait en deux branches distinctes dont chacune oublierait le tronc commun.
Il est une vieille habitude pour chacun (et qui somme toute est bien naturelle) qui est de repousser ce qui nous est inconfortable, désagréable.
On parle « d’acceptation » (du ressenti de souffrance en soi)…
Mais l’acceptation (l’accueil en soi de ce qui est là), elle, est naturelle, spontanée. Comme le lâcher prise, c’est très certainement la même idée qui est évoquée ici.
En ce sens, il ne s’agit pas « d’essayer » d’accepter (cette souffrance, cette peur en soi… en fait ce nœud intérieur) mais plutôt de voir cette part de soi qui retient, qui la refuse. Cette part de soi qui nous dit (souvent d’une façon insidieuse et que nous ne percevons même pas) :
« Je ressens une souffrance, cela devrait être autrement ! »
Il y a ici une scission en soi. C'est-à-dire, d’un coté cette réalité de la souffrance perçue et de l’autre cette part de soi qui nous dit :
« Cela devrait être autrement ! »
Ce qui fait qu’en conséquence, d’une façon insidieuse, de « UN », nous devenons « deux » et que l’énergie qui constitue cette souffrance ne peut être reconnue comme étant le Soi ; on pourrait dire qu’ainsi elle nous enferme, elle maintient un voile qui empêche la réalité apaisée du Soi d’être manifestée à notre perception.
En ce sens, il semble que « la démarche » intérieure ne se situe pas sur la souffrance elle-même (car celle-ci n’est rien d’autre que notre énergie la plus profonde qui prend une forme particulière) mais sur cette part de soi qui pense :
« Cela devrait être autrement ! »
Je poursuis un peu cette analyse…
De quoi est constituée cette pensée « Cela devrait être autrement ! » ??? Est-elle fondée ???
Elle peut provenir d’un idéal auquel on aspire. Elle peut trouver sa racine dans l’idée que nous ne sommes pas assez évolués et qu’en conséquence nous souhaitons aller plus vite sur ce « chemin » vers la réalisation de soi, ou l’épanouissement intérieur.
Il semble que tout réside dans la capacité de perception en soi de la réalité telle qu’elle est, et que l’ouverture sur cette clarté demande une sorte de non adhésion à un schéma de croyance quel qu’il soit.
Il y a, à ce niveau, comme un « courant » en soi qui amène l’évolution (ou l’ouverture intérieure vers un « toujours plus de bonheur », « toujours plus de maturité », une harmonie dans notre vie toujours plus intégrée. Ce courant-là n’est pas le fait de la conscience individuelle ; il est la « force de vie » en soi. Tout comme la force qui amène un enfant (ou un arbre) à grandir sans qu’une intervention individuelle soit nécessaire.


Amitié

Jean-Yves

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