communiquer avec soi - conscientiser les souvenirs refoulés

Communiquer avec soi-même devrait permettre, en développant notre confiance en la Vie, de réviser nos perceptions qui sont à l'origine de souffrances qui débordent de l'inconscient, déguisées en maladies.
On n'évoquerait pas de conduire un véhicule sans avoir préalablement dégagé le pare-brise.
Il en est de même pour se conduire. Le réglage du rétroviseur vient après.
Communiquer avec soi-même pour acquérir une perception mature, d'abord du présent puis, ayant atteint un niveau de sagesse suffisant, pour nous permettre de modifier notre ressenti de ces évènements passés que nous avions choisi d'éliminer et de qualifier de détritus alors qu'une fois nettoyés ils se révèleront, d'une manière sans doute paradoxale, trésors.
Apprendre ainsi la compassion pour soi-même, puis, peu à peu, pour cet autre qui, né, comme soi-même, inachevé donc imparfait, afin de pouvoir participer à sa propre évolution, fait de son mieux, sans savoir lire les codes du mode d'emploi , pour devenir celui qu'il aura de la joie à être, à sa juste place au sein de la Création à laquelle il appartient.

Sur ce chemin là, j'ai encore beaucoup de chemin à faire, car, si à force de chercher qui je suis, j'ai réussi à dégager l'essentiel (l'astrologie chinoise, qui est en fait un livre de psychologie chinoise, d'Isabelle Laading, et un stage sur le sujet avec elle m'a beaucoup aider à convenir que je me voyais bien telle que je suis). Mon problème à moi, ce n'ai pas de découvrir qui je suis, mais de me comporter en fonction de qui je suis vraiment, tellement depuis toute petite j'ai été culpabilisé de ce que j'étais. Même si un psychosomaticien m'aide actuellement, le chemin est encore long. Seulement je dois dire que je commence à rencontrer des gens qui m'incitent enfin à être moi-même, et donc la voie devient plus facile. Je savais au plus profond de moi que seule moi savais ce dont j'avais besoin, alors pourquoi me suis-je laissez culpabiliser par l'autre ? Je ne sais.... Il parrait que c'est un fait courant chez les gens comme moi qui ont été transfuser à la naissance, je possèderai l'autre en moi, et dire non ne suffirait pas, l'autre sait inconsciemment que je finirais par dire oui, quelque soit mon insistance. J'arrive enfin à dire non, mais que cela me coûte. Y-a-il quelqu'un qui à des idées sur la question ?

Bonjour Shiatsu (Catherine si mes souvenirs sont exacts)

Oui, cela peut venir aussi du besoin d'aimer et d'être aimé, une sorte d'aspiration à la communion avec cet autre. En allant dans son sens, en adhérent à ce qu'il demande, ouvertement ou non, c'est une façon de se l'associer et d'être ainsi plus proche de lui... Et en conséquence de se sentir moins seul ; de masquer ou d'échapper pour quelque temps à un sentiment de solitude.
Seul remède à cela, si l'origine de ce trouble se trouve ici, c'est sans doute de reconnaître comme présent ce sentiment de solitude en soi car ce qui est consciemment accepté perd de son inflence sur soi. D'une façon générale, ce qui nous trouble, dès qu'on l'accepte en soi tel que c'est, ça disparait ou en tout perd de son influence.

Bien à toi et très heureux de ton retour dans ces échanges

JY