la plus grande peur de l'ego : le vide sous les pieds...
3 participants
OUVERTURE SUR LA VIE... :: OUVERTURE SUR LA VIE... :: OUVERTURE SUR LA VIE... :: Le sens des situations difficiles dans la vie..
Page 1 sur 1
la plus grande peur de l'ego : le vide sous les pieds...
LA PLUS GRANDE PEUR DE L'EGO : LE VIDE SOUS LES PIEDS...
[Selon Wikipédia "L'ego, est un substantif tiré du pronom personnel grec εγ ("je/moi"). Il désigne la représentation et la conscience que l’on a de soi-même. "
Ainsi, par "ego", on désigne l'image que l’on a de soi-même, toutefois, très souvent, on pointe à travers lui cette part de la conscience individuelle qui reste repliée sur elle-même et qui en ce sens refuse l'ouverture intérieure.]
La plus grande peur de l’ego, "la personnalité de survie" comme son nom le suggère, c'est de ne pas "survivre", c'est-à-dire de disparaître dans le néant. Elle s'accroche à ses limites car elle a peur de ce qu'il adviendrait si elle les perdait. La notion de "personnalité de survie" fait référence aux écrits de Richard Moss* . Celle-ci serait cette part de soi qui maintient son propre enfermement par peur du vide, par peur de disparaître, peur de l'inconnu. Car "ces territoires" familiers qui constituent notre personnalité, et qui se déclinent d'une façon propre à chacun, même s'ils ne sont pas le bonheur ou la plénitude peuvent nous sembler préférables à l'angoisse de l'incertitude que suscite en soi, par anticipation, leur possible disparition.
Une petite histoire bien connue :
"Dans une salle obscure un homme trouve un serpent enroulé dans un coin. Alors il prend peur et donne l'alerte, et les gens accourent, armés de bâtons. Il s'ensuit une bousculade, des jambes cassées, des luttes, de la peur et en conséquence de la haine. Mais quelqu'un a l'idée d'allumer la lumière. En fait il ne s'agissait pas d'un serpent mais d'une corde enroulée qui avait donné cette illusion."
Cette histoire traduit ce que l'on appelle "l'erreur de l'intellect", une perception erronée de la réalité qui génère la peur et la panique et en conséquence des dommages dans la vie. En deçà de cette peur "du serpent" qui représente la crainte de ceci ou de cela, se trouve une peur plus profonde encore.
Cette peur, c'est la peur de disparaître, d'être réduit à néant.
Ainsi, la personnalité de survie, pour survivre, va continuer à entretenir la peur "du serpent" pour ne pas "risquer le vide" (qu'elle appréhende).
Mais l'ego ne disparaît pas vraiment, (on pourrait dire que c'est l'illusion de ses limites qui disparaît), il ne nous enferme plus. Il existe un stade de l'évolution, où à travers l'acceptation de ce qui s'élève en soi sous forme de pensées ou d'émotions, la peur nous montre son irréalité, c'est-à-dire qu'elle n'a pas de fondement.
On peut aussi rester enfermés dans un idéal d'amour à transmettre ou à répandre autour de soi. Ceci part bien sûr d'une très bonne intention, mais l'intention la meilleure est très certainement celle par laquelle nous sommes amenés à voir clair en soi et à laisser le plan le plus essentiel de notre conscience se manifester. L'individu (la structure d'ego qui veut ceci ou qui veut cela) ne sait pas et ne peut pas transmettre l'amour par lui-même. L'amour émerge de "en deçà" de l'ego. L'amour est une force qui amène de la lumière et purifie ce sur quoi elle se porte, ce qui, inévitablement, génère aussi de l'ombre (on sait bien que chaque bougie allumée crée une ombre). La dissolution de cette ombre ne peut être gérée que par ce plan de soi qui dépasse l'ego.
"Il y a quelques années, j'ai ressenti une peur passagère mais toutefois très intense qui avait ceci de particulier : absolument rien dans la situation extérieure ne la justifiait. Ceci m'a interpellé et au lieu de fuir, comme j'y étais encore accoutumé, je suis resté avec elle. J'ai alors réalisé que c’était du vide que j’avais peur, peur qu’il n’y ait plus rien, plus rien qui s’agite en moi. Ainsi j’ai vu le jeu (le mécanisme), et aussitôt la paix m'est revenue, un peu comme le calme après la tempête."
Lorsque le mental ne sait plus de quoi se saisir, à quoi s'accrocher, pour se cacher à lui-même sa peur du vide, il prend ce qu’il trouve.
Je sais maintenant que vivre ce "rien" ce "vide", accepter "qu’il n’y ait rien", c’est vivre la paix en soi. Une paix qui s’impose d’elle-même.
*Voir ses ouvrages, dont "Le Mandala de l'Etre"
[Selon Wikipédia "L'ego, est un substantif tiré du pronom personnel grec εγ ("je/moi"). Il désigne la représentation et la conscience que l’on a de soi-même. "
Ainsi, par "ego", on désigne l'image que l’on a de soi-même, toutefois, très souvent, on pointe à travers lui cette part de la conscience individuelle qui reste repliée sur elle-même et qui en ce sens refuse l'ouverture intérieure.]
La plus grande peur de l’ego, "la personnalité de survie" comme son nom le suggère, c'est de ne pas "survivre", c'est-à-dire de disparaître dans le néant. Elle s'accroche à ses limites car elle a peur de ce qu'il adviendrait si elle les perdait. La notion de "personnalité de survie" fait référence aux écrits de Richard Moss* . Celle-ci serait cette part de soi qui maintient son propre enfermement par peur du vide, par peur de disparaître, peur de l'inconnu. Car "ces territoires" familiers qui constituent notre personnalité, et qui se déclinent d'une façon propre à chacun, même s'ils ne sont pas le bonheur ou la plénitude peuvent nous sembler préférables à l'angoisse de l'incertitude que suscite en soi, par anticipation, leur possible disparition.
Une petite histoire bien connue :
"Dans une salle obscure un homme trouve un serpent enroulé dans un coin. Alors il prend peur et donne l'alerte, et les gens accourent, armés de bâtons. Il s'ensuit une bousculade, des jambes cassées, des luttes, de la peur et en conséquence de la haine. Mais quelqu'un a l'idée d'allumer la lumière. En fait il ne s'agissait pas d'un serpent mais d'une corde enroulée qui avait donné cette illusion."
Cette histoire traduit ce que l'on appelle "l'erreur de l'intellect", une perception erronée de la réalité qui génère la peur et la panique et en conséquence des dommages dans la vie. En deçà de cette peur "du serpent" qui représente la crainte de ceci ou de cela, se trouve une peur plus profonde encore.
Cette peur, c'est la peur de disparaître, d'être réduit à néant.
Ainsi, la personnalité de survie, pour survivre, va continuer à entretenir la peur "du serpent" pour ne pas "risquer le vide" (qu'elle appréhende).
Mais l'ego ne disparaît pas vraiment, (on pourrait dire que c'est l'illusion de ses limites qui disparaît), il ne nous enferme plus. Il existe un stade de l'évolution, où à travers l'acceptation de ce qui s'élève en soi sous forme de pensées ou d'émotions, la peur nous montre son irréalité, c'est-à-dire qu'elle n'a pas de fondement.
On peut aussi rester enfermés dans un idéal d'amour à transmettre ou à répandre autour de soi. Ceci part bien sûr d'une très bonne intention, mais l'intention la meilleure est très certainement celle par laquelle nous sommes amenés à voir clair en soi et à laisser le plan le plus essentiel de notre conscience se manifester. L'individu (la structure d'ego qui veut ceci ou qui veut cela) ne sait pas et ne peut pas transmettre l'amour par lui-même. L'amour émerge de "en deçà" de l'ego. L'amour est une force qui amène de la lumière et purifie ce sur quoi elle se porte, ce qui, inévitablement, génère aussi de l'ombre (on sait bien que chaque bougie allumée crée une ombre). La dissolution de cette ombre ne peut être gérée que par ce plan de soi qui dépasse l'ego.
"Il y a quelques années, j'ai ressenti une peur passagère mais toutefois très intense qui avait ceci de particulier : absolument rien dans la situation extérieure ne la justifiait. Ceci m'a interpellé et au lieu de fuir, comme j'y étais encore accoutumé, je suis resté avec elle. J'ai alors réalisé que c’était du vide que j’avais peur, peur qu’il n’y ait plus rien, plus rien qui s’agite en moi. Ainsi j’ai vu le jeu (le mécanisme), et aussitôt la paix m'est revenue, un peu comme le calme après la tempête."
Lorsque le mental ne sait plus de quoi se saisir, à quoi s'accrocher, pour se cacher à lui-même sa peur du vide, il prend ce qu’il trouve.
Je sais maintenant que vivre ce "rien" ce "vide", accepter "qu’il n’y ait rien", c’est vivre la paix en soi. Une paix qui s’impose d’elle-même.
*Voir ses ouvrages, dont "Le Mandala de l'Etre"
Re: la plus grande peur de l'ego : le vide sous les pieds...
C'est ce que j'ai ressenti pas mal d'années et cela m'arrive encore, de sentir mes organes sous mes pieds sur un sol qui n'en est pas.
Invité- Invité
Re: la plus grande peur de l'ego : le vide sous les pieds...
Voui, ben il m'arrive souvent de rêver que je meurs ( Peut-être est-ce du à une apnée un peu longue, j'ai été victime de l'apnée du sommeil). Et je peux dire que l'épouvante que j'en éprouve me réveille. La peur du néant, je connais, à fond. Accepter le néant? Voui, peut-être est-ce en effet une condition de mourir en paix. Mais alors, pourquoi avoir créé?
Re: la plus grande peur de l'ego : le vide sous les pieds...
Jean-Yves a écrit:
Je sais maintenant que vivre ce "rien" ce "vide", accepter "qu’il n’y ait rien", c’est vivre la paix en soi. Une paix qui s’impose d’elle-même.
Vivre ce rien ou ce vide c'est libérer l'être et ce vide qui paraît l'être lorsque vécu, n'est en rien vide.
Totem-
Messages : 366
Date d'inscription : 03/04/2013
Age : 69
Localisation : 76
Re: la plus grande peur de l'ego : le vide sous les pieds...
Totem a écrit:Jean-Yves a écrit:
Je sais maintenant que vivre ce "rien" ce "vide", accepter "qu’il n’y ait rien", c’est vivre la paix en soi. Une paix qui s’impose d’elle-même.
Vivre ce rien ou ce vide c'est libérer l'être et ce vide qui paraît l'être lorsque vécu, n'est en rien vide.
Tout à fait Totem, et en fait, hier je me faisais justement cette réflexion Dans cette "expérience", ce n'est pas l'angoisse du néant, ce n'est pas le "rien", c'est de l'amour, de la joie, du bonheur qui se révèle.
Mais il est toujours bon de se rappeler qu'on n'a pas de "pouvoir" dessus, il n'y a pas en soi un "bouton" sur lequel on pourrait appuyer pour que cela survienne.
Mais alors, pourquoi avoir créé?
Je ne sais pas ! certains disent que cela permet à Dieu, cette conscience fondamentale de se ressentir Lui-même, de se connaître Lui-même.
Re: la plus grande peur de l'ego : le vide sous les pieds...
Je suis de ceux qui le pensent. Et j'en arrive à devenir, un peu tard il est vrai, l'opposé de ce que j'ai été toute ma vie, c'est-à-dire incapable de m'affirmer, d'oser être moi-même. Hier, je regardais un documentaire sur la faune sylvestre, sur Arté, et que vois-je? Un crapaud qui happe une mouche, puis une couleuvre, qui avale le crapaud, puis une hermine qui croque la couleuvre, etc. Le monde est une grande bouf, et puisqu'il en est ainsi, pourquoi ne pas être soi-même un prédateur sans scrupule? Pour l'Être, le monde est une pièce de théâtre dont il est à la fois réalisateur, acteur et spectateur, Il s'amuse comme un fou, quel suspense de ne pas savoir ce qui, entre l'Être et le néant l'emportera! Quel suspense de voir apparaître un Hitler, qu'Il sauve d'une dizaine d'attentats pour prolonger le suspense, et quel délice ces centaines de millions de morts ( Cf. " Les chants de Maldoror" du comte de Lautréamont).Jean-Yves a écrit:Mais alors, pourquoi avoir créé?
Je ne sais pas ! certains disent que cela permet à Dieu, cette conscience fondamentale de se ressentir Lui-même, de se connaître Lui-même.
Re: la plus grande peur de l'ego : le vide sous les pieds...
En rapport avec ta signature :
Nul n'entre en métaphysique s'il ne s'étonne de vivre.
Le réel est ce qui reste quand on a abandonné toute croyance, y compris celle-là.
Invité- Invité
Re: la plus grande peur de l'ego : le vide sous les pieds...
Geveil a écrit:Pour l'Être, le monde est une pièce de théâtre dont il est à la fois réalisateur, acteur et spectateur
Je ne suis pas sûr qu'il y ait vraiment un "il" (dont il est à la fois) du moins dans le sens où nous pourrions l'entendre. Oui, il y a intelligence, mais comment le monde est-il créé, engendré ?
Peut-être, parce que pour ce qui est des animaux que tu cites, c'est leurs natures de manger d'autres animaux, tandis que pour nous "Êtres Humains" avons-nous envie d'être un "prédateur sans scrupule", est-ce dans notre nature profonde ?Geveil a écrit:Hier, je regardais un documentaire sur la faune sylvestre, sur Arté, et que vois-je? Un crapaud qui happe une mouche, puis une couleuvre, qui avale le crapaud, puis une hermine qui croque la couleuvre, etc. Le monde est une grande bouf, et puisqu'il en est ainsi, pourquoi ne pas être soi-même un prédateur sans scrupule?
Tout me laisse penser que que les êtres humains "prédateurs sans scrupule" ne le deviennent que parce qu'ils vivent dans une sorte de rupture intérieure, en d'autres termes, c'est un traumatisme qui les incitent à se comporter d'une manière nuisible.
Re: la plus grande peur de l'ego : le vide sous les pieds...
Grâce au diable ( Etymologiquement, ce qui sépare). L'Être s'est éclaté en une myriade de particules "divines" qui n'ont de cesse d'explorer, au cours de cette exploration, certaines se rencontrent et fusionnent pour former des structures plus complexes. Certaines de ces structures sont "stables", certaines sont détruites par des rencontres violentes et ainsi de suite en passant par les atomes, les molécules, les cellules, etc.Jean-Yves a écrit: Je ne suis pas sûr qu'il y ait vraiment un "il" (dont il est à la fois) du moins dans le sens où nous pourrions l'entendre. Oui, il y a intelligence, mais comment le monde est-il créé, engendré ?
J'entendais ce matin que les humains sont les seuls mammifères qui ont besoin les uns des autres pour survivre ( Ça me surprend un peu, car les loups chassent en meute, mais bon,c'est un scientifique qui le disait alors il faut approfondir). Donc, la solidarité, la coopération, sont des conditions nécessaires à la survie de l'humanité et elles sont en train de se manifester sous la menace d'une pandémie. Mais je ne suis pas sûr que ce soit un traumatisme qui les incite à se comporter égoïstement, ce sont leurs désirs, et le désir est une des multiples manifestations de la volonté de vivre. Et pour satisfaire leurs désirs, certains, doués d'une grande vitalité, d'une grande volonté de "réussir" sont capables du pire.Peut-être, parce que pour ce qui est des animaux que tu cites, c'est leurs natures de manger d'autres animaux, tandis que pour nous "Êtres Humains" avons-nous envie d'être un "prédateur sans scrupule", est-ce dans notre nature profonde ?
Tout me laisse penser que que les êtres humains "prédateurs sans scrupule" ne le deviennent que parce qu'ils vivent dans une sorte de rupture intérieure, en d'autres termes, c'est un traumatisme qui les incitent à se comporter d'une manière nuisible.
Re: la plus grande peur de l'ego : le vide sous les pieds...
Jean-Yves a écrit:
Tout me laisse penser que que les êtres humains "prédateurs sans scrupule" ne le deviennent que parce qu'ils vivent dans une sorte de rupture intérieure, en d'autres termes, c'est un traumatisme qui les incitent à se comporter d'une manière nuisible.
Je pense surtout que c'est une question de consciences (animale et divine) dans un même corps.
Distingue clairement qu'il y a deux conscience en toi. Celle de la dense matière de ta chair et celle de ton être essentiel qui a la faculté d'être attentif à cette chair. Voilà où se situe le centre de ton attention où tu dois installer ton vouloir ardent.
Hermès Trismégiste
Totem-
Messages : 366
Date d'inscription : 03/04/2013
Age : 69
Localisation : 76
Re: la plus grande peur de l'ego : le vide sous les pieds...
geveil a écrit:Grâce au diable ( Etymologiquement, ce qui sépare). L'Être s'est éclaté en une myriade de particules "divines" qui n'ont de cesse d'explorer, au cours de cette exploration, certaines se rencontrent et fusionnent pour former des structures plus complexes. Certaines de ces structures sont "stables", certaines sont détruites par des rencontres violentes et ainsi de suite en passant par les atomes, les molécules, les cellules, etc.Jean-Yves a écrit: Je ne suis pas sûr qu'il y ait vraiment un "il" (dont il est à la fois) du moins dans le sens où nous pourrions l'entendre. Oui, il y a intelligence, mais comment le monde est-il créé, engendré ?
Si on considère que c'est exact, cela signifierait que le diable (cette force qui divise) serait le créateur du monde. A mon sens ce n'est pas le cas, ne serait-ce que parce que ça ne correspond pas à tout ce qui est enseigné par les différentes traditions spirituelles. Bien sûr, il y a ce pouvoir "qui divise" et qui visiblement fait partie du processus de création, mais il n'intervient que lorsque la création est déjà manifesté. Il est symbolisé, dans la Genèse par exemple, par le serpent, qui apparait lorsque tout est déjà créé.
Totem a écrit:Jean-Yves a écrit:
Tout me laisse penser que que les êtres humains "prédateurs sans scrupule" ne le deviennent que parce qu'ils vivent dans une sorte de rupture intérieure, en d'autres termes, c'est un traumatisme qui les incitent à se comporter d'une manière nuisible.
Je pense surtout que c'est une question de consciences (animale et divine) dans un même corps.
Distingue clairement qu'il y a deux conscience en toi. Celle de la dense matière de ta chair et celle de ton être essentiel qui a la faculté d'être attentif à cette chair. Voilà où se situe le centre de ton attention où tu dois installer ton vouloir ardent.
Hermès Trismégiste
Sans doute, mais cela n'implique pas pour autant la négation de la réalité d'une conscience qui serait à la source de ces 2 consciences. Tout comme pour un arbre, dont les branches multiples qui expriment différents courants d'énergie ne sont pas pour autant la négation du tronc unique à partir duquel elles s'élèvent.
Re: la plus grande peur de l'ego : le vide sous les pieds...
Non, pas toutes, d'après ce que j'ai entendu, c'est ce que croyaient les Cathares.Jean-Yves a écrit: Si on considère que c'est exact, cela signifierait que le diable (cette force qui divise) serait le créateur du monde. A mon sens ce n'est pas le cas, ne serait-ce que parce que ça ne correspond pas à tout ce qui est enseigné par les différentes traditions spirituelles.
Par ailleurs, que les différentes traditions spirituelles enseignent le contraire n'est pas une preuve, pendant des siècles l'Eglise a enseigné que la terre est plate et le centre de l'univers. Je n'ai malheureusement pas une bonne mémoire, et ne retiens que les concepts, mais si tu es très cultivé en histoire des religions, je suis sûr que tu trouveras nombre d'idées fausses qui ont été véhiculées par des traditions spirituelles.
Enfin,
Dans a Kabale, il est dit que pour créer, Dieu s'est annulé en un point de lui-même, Il a donc dû se diviser, autrement dit, être diabolique avec Lui-même avant la création.Bien sûr, il y a ce pouvoir "qui divise" et qui visiblement fait partie du processus de création, mais il n'intervient que lorsque la création est déjà manifestée. Il est symbolisé, dans la Genèse par exemple, par le serpent, qui apparait lorsque tout est déjà créé.
Si Dieu est tout, il est à la fois le bien et le mal, le yin et le yang, créateur et destructeur, amour et haine, l'Être et le néant. Mais bien entendu, je ne suis pas le premier à le penser. C'est difficile à avaler, n'est-ce pas?
Re: la plus grande peur de l'ego : le vide sous les pieds...
Nous sommes en octobre, et voilà une conversation que j'aimerais bien reprendre, pour aboutir à une conversation en supprimant les lettres a t ( athée ) !
Re: la plus grande peur de l'ego : le vide sous les pieds...
C'est le seul connecteur de l'univers. Une fois compris, il ne divise plus (le repos).cela signifierait que le diable (cette force qui divise) serait le créateur du monde
Invité- Invité
Re: la plus grande peur de l'ego : le vide sous les pieds...
pourrais-tu développer?Wind a écrit:C'est le seul connecteur de l'univers. Une fois compris, il ne divise plus (le repos).cela signifierait que le diable (cette force qui divise) serait le créateur du monde
Re: la plus grande peur de l'ego : le vide sous les pieds...
Le diable appartient au groupe des anges, il est fait de feu. L'humain est fait de poussière. Le sujet de la querelle et de sa chute, il n'accepte pas les êtres de poussière (de matière organique). Toutes les créatures de son groupe ne sont pas comme lui, il y a ceux qui travaillent sur l'intention positive ("bons") et les négatifs ("mauvais"). L'intention définit le devenir, c'est logique qu'il ait chuté.
Pour entrer en communion avec Dieu : le baptême de l'eau et le baptême de l'esprit, défini par la transformation du feu ("feu de l'esprit"). Symboliquement, c'est 2 triangles, un pointé vers le bas (feu), l'autre vers le haut (eau), assemblés ils forment une étoile qu'on connaît tous. 2 maîtrises différentes qu'il faut acquérir pour ascensionner (escalier de Jacob), celle de la foi (croyance aveugle) et la connaissance divine.
Il faut comprendre ce qu'il fait sur nous, apprendre à maîtriser notre feu. Surtout ne pas reproduire ou entrer en dualité avec lui, il ne s'accroche pas à celui qui ne le reflète pas.
L'eau est le conducteur, le feu le connecteur.
Satan tend une pomme aux humains pour voir ce qu'ils en font, pour celui qui veut communier avec le divin, il ne préfèrera pas la consommer, l'observer suffit (on peut avoir mal sans forcément le transmettre). Avec l'observation vient la pratique, les différents niveaux de conscience... enseigner et contaminer c'est pas la même chose par exemple. Info ou intox
Pour entrer en communion avec Dieu : le baptême de l'eau et le baptême de l'esprit, défini par la transformation du feu ("feu de l'esprit"). Symboliquement, c'est 2 triangles, un pointé vers le bas (feu), l'autre vers le haut (eau), assemblés ils forment une étoile qu'on connaît tous. 2 maîtrises différentes qu'il faut acquérir pour ascensionner (escalier de Jacob), celle de la foi (croyance aveugle) et la connaissance divine.
Il faut comprendre ce qu'il fait sur nous, apprendre à maîtriser notre feu. Surtout ne pas reproduire ou entrer en dualité avec lui, il ne s'accroche pas à celui qui ne le reflète pas.
L'eau est le conducteur, le feu le connecteur.
Satan tend une pomme aux humains pour voir ce qu'ils en font, pour celui qui veut communier avec le divin, il ne préfèrera pas la consommer, l'observer suffit (on peut avoir mal sans forcément le transmettre). Avec l'observation vient la pratique, les différents niveaux de conscience... enseigner et contaminer c'est pas la même chose par exemple. Info ou intox
Invité- Invité
Re: la plus grande peur de l'ego : le vide sous les pieds...
Ah!Wind a écrit:Le diable appartient au groupe des anges, il est fait de feu.
Oui, mais de la poussière des étoilesL'humain est fait de poussière.
Ah bon, en quoi ça le dérange ?Le sujet de la querelle et de sa chute vient de ce qu' il n'accepte pas les êtres de poussière (de matière organique).
d'une logique imparableToutes les créatures de son groupe ne sont pas comme lui, il y a ceux qui travaillent sur l'intention positive ("bons") et les négatifs ("mauvais"). L'intention définit le devenir, c'est logique qu'il ait chuté.
Ce n'est pas ce que je vois sur le dessin.Pour entrer en communion avec Dieu : le baptême de l'eau et le baptême de l'esprit, défini par la transformation du feu ("feu de l'esprit"). Symboliquement, c'est 2 triangles, un pointé vers le bas (feu), l'autre vers le haut (eau),
Tu ne te plais pas sur terre, dans ta peau de poussière? "Qui veut faire l'ange, fait la bêtes" ( Pascal".assemblés ils forment une étoile qu'on connaît tous. 2 maîtrises différentes qu'il faut acquérir pour ascensionner (escalier de Jacob), celle de la foi (croyance aveugle) et la connaissance divine.
Ça, ce n'est pas mal, car je constate que la plupart des malheurs que les hommes s'infligent viennent de leurs passions à être le plus grand ( Le feu de la passion ) ou sexuelles.
Il faut comprendre ce qu'il fait sur nous, apprendre à maîtriser notre feu.
Reproduire quoi?Surtout ne pas reproduire
Qu'est-ce que ça veut dire?ou entrer en dualité avec lui,
Sinon, c'est de la possession, qui nécessité un exorcisme?il ne s'accroche pas à celui qui ne le reflète pas.
L'eau pure n'est pas conductrice de l'électricité.L'eau est le conducteur,
Il est vrai que pour souder du métal il faut le chauffer.le feu le connecteur.
Regarder la pomme fait mal?
Satan tend une pomme aux humains pour voir ce qu'ils en font, pour celui qui veut communier avec le divin, il ne préfèrera pas la consommer, l'observer suffit (on peut avoir mal sans forcément le transmettre).
Est-ce la même chose que la méditation ou la contemplation?
Avec l'observation vient la pratique, les différents niveaux de conscience...
Pas mal!enseigner et contaminer c'est pas la même chose par exemple. Info ou intox
Re: la plus grande peur de l'ego : le vide sous les pieds...
C'est pas le schéma terrestre pour l'eau, dans les expériences de voyage astral, on passe par des eaux pour aller dans le bas astral. On ne nage pas, on est conduit. C'est donc un conducteur.
En ce qui concerne le diable, le schéma du symbole est inversé, vu qu'il a chuté (comme pour la croix inversée).
Non mais après la mort faut monter au ciel et pas errer sur terre, encore moins au purgatoire et donc réussir sa mort.
Il veut nous amener à se battre contre lui, nous faire saigner entre nous.
Et si quelqu'un nous insulte c'est qu'il doit être dans le "négatif" comme lui.
Ces livres sont pas mal :
https://www.amazon.fr/Marie-dAnge/e/B00QJRLP7U%3Fref=dbs_a_mng_rwt_scns_share
Pour la guérison spirituelle, les auteurs étrangers et souvent traduits qu'en anglais (c'est déja ça). En français, je n'en ai pas trouvé qui explique.
En ce qui concerne le diable, le schéma du symbole est inversé, vu qu'il a chuté (comme pour la croix inversée).
Non mais après la mort faut monter au ciel et pas errer sur terre, encore moins au purgatoire et donc réussir sa mort.
Non justement, on parle de se libérer du mal, qu'il ne s'accroche plus. L'exorcisme c'est pas bon, avec la connaissance du feu justement (guérisseurs spirituels, énergétiques, etc).Sinon, c'est de la possession, qui nécessité un exorcisme?
Le schéma diabolique sur soi, transmettre le mal qu'on a.Reproduire quoi?
Il en est malade... jalousie, pêché.Ah bon, en quoi ça le dérange ?
Comme certains films.Regarder la pomme fait mal?
Non, c'est plus de la décomposition, comme être sous plusieurs sortes d'hypnose, se voir sortir de son corps, etc...Est-ce la même chose que la méditation ou la contemplation?
Cela veut dire que si quelqu'un nous insulte, on est pas obligé de faire pareil.Qu'est-ce que ça veut dire?
Il veut nous amener à se battre contre lui, nous faire saigner entre nous.
Et si quelqu'un nous insulte c'est qu'il doit être dans le "négatif" comme lui.
Ces livres sont pas mal :
https://www.amazon.fr/Marie-dAnge/e/B00QJRLP7U%3Fref=dbs_a_mng_rwt_scns_share
Pour la guérison spirituelle, les auteurs étrangers et souvent traduits qu'en anglais (c'est déja ça). En français, je n'en ai pas trouvé qui explique.
Invité- Invité
Sujets similaires
» Vidéo sur la peur...
» Deux émotions fondamentales : L'amour et la peur ?...
» Vide affectif et relation de couple
» Sous le soleil de la malédiction
» Sous la Pluie (version imagée)
» Deux émotions fondamentales : L'amour et la peur ?...
» Vide affectif et relation de couple
» Sous le soleil de la malédiction
» Sous la Pluie (version imagée)
OUVERTURE SUR LA VIE... :: OUVERTURE SUR LA VIE... :: OUVERTURE SUR LA VIE... :: Le sens des situations difficiles dans la vie..
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum