Processus d’évolution...

La chenille se libère de sa gangue et devient papillon… La chenille meurt-elle ??? Non, car ce qu’elle a toujours été, c’est un papillon en devenir… Juste elle est passée d’un état à un autre… Le papillon naît-il ? Non, car il n’est rien d’autre que la chenille qui s’est « épanouie »…

La conscience individuelle se libère de sa gangue et devient conscience « universelle »… la conscience individuelle disparaît-elle ? Non, car elle reste ce qu’elle a toujours été, juste elle reconnait qu’elle est « universelle ». Juste elle s’est crue enfermée, repliée sur elle-même, séparée de ce qui l’entoure... La conscience universelle naît-elle ? Non, car elle n’est rien d’autre que la conscience individuelle qui s’est reconnue comme étant universelle.

Je trouve qu’ils sont merveilleux ces processus de transformation qui font passer la chenille à l’état de papillon... Quoi de plus naturel que ce genre de transformation concerne aussi l’être humain. Et ceci même s’il lui faut des années, à partir de l’instant où il prend conscience de ceci, pour que s’intègre cette transformation dans sa physiologie et même dans l’environnement.

Je crois que le plus important est cette intention, au départ... Intention de s’ouvrir... Car cette intention est notre « mouvement vers... », à travers laquelle tout le processus peut se mettre en mouvement. Car par l’intention, « le désir de... » on appelle la vie à répondre, c’est un peu comme une prière adressée à Dieu ou pourrait-on dire « au niveau suprême de soi ». Et s’il y a «intention », les circonstances se mettent en place pour...

Et les pratiques (spirituelles) ou les modifications de comportement que l’on peut adopter sont comme une façon de donner corps à cette intention, elles sont cette intention exprimée dans le concret. Tout comme la prise de refuge dans le bouddhisme, qui est, je crois me souvenir : «Je prends refuge dans le Bouddha, le Dharma et le Sangha ». Tout comme la communion dans le christianisme, je crois me souvenir...  

Il existe différentes traditions spirituelles comme sont comme autant de familles spirituelles ; elles m’apparaissent un peu comme les différents fleuves qui se jettent à la mer... Dans la mer, l’eau du fleuve est encore là, et ceci même si sa différence avec l’eau de la mer n’est pas très nette... toujours est-il qu’à ce stade, qu’elle vienne de tel ou tel fleuve, ou même qu’elle ait été simple goutte d’eau emportée par le vent, c'est sans importance... Ça ne change pas grand-chose à ce qu’elle est...