Des "enseignements" oubliés…
2 participants
Page 1 sur 1
Des "enseignements" oubliés…
Bonjour
Parfois, lorsque je me mets en silence, certaines choses viennent à moi, alors je prends papier et crayon et j’écris d’un trait…. Très vite… Voici donc ce que j’ai ressenti ce matin…
Là, nous sommes allés trop loin, et des enseignements essentiels ont été oubliés… Et je ne veux pas dire « des valeurs essentielles » du genre, « il faut être bienveillant… » ; il y a quelque chose de plus profond à retrouver en soi… C’est que : lorsque c’est « ouvert » en soi, la bienveillance est innée ; elle est notre nature, notre tendance.
Et entre ce rajout « nécessité d’être bienveillant » que certains considèrent comme étant le fondement de la vie spirituelle, et la reconnaissance de cette bienveillance innée, il y a une très grande différence.
Ce que j’ai eu envie de dire ici, c’est que la vie spirituelle va beaucoup plus loin que cette bonne intention « être bienveillant »… C’est pour cette raison que l’on peut dire que « le reste » est « caché », « oublié ».
Pourtant, il y a bien sûr, nécessité de la bienveillance, elle fait partie du chemin qui mène à la réalisation de soi, mais s’imaginer que la vie spirituelle se limite à cela, c’est comme si l’on ne voyait que la partie émergée de l’iceberg…
Il y a toute une puissance à laisser s’exprimer en soi… être soi-même, laisser être ce qui est… et la bienveillance est là… naturellement…
Parfois, lorsque je me mets en silence, certaines choses viennent à moi, alors je prends papier et crayon et j’écris d’un trait…. Très vite… Voici donc ce que j’ai ressenti ce matin…
Là, nous sommes allés trop loin, et des enseignements essentiels ont été oubliés… Et je ne veux pas dire « des valeurs essentielles » du genre, « il faut être bienveillant… » ; il y a quelque chose de plus profond à retrouver en soi… C’est que : lorsque c’est « ouvert » en soi, la bienveillance est innée ; elle est notre nature, notre tendance.
Et entre ce rajout « nécessité d’être bienveillant » que certains considèrent comme étant le fondement de la vie spirituelle, et la reconnaissance de cette bienveillance innée, il y a une très grande différence.
Ce que j’ai eu envie de dire ici, c’est que la vie spirituelle va beaucoup plus loin que cette bonne intention « être bienveillant »… C’est pour cette raison que l’on peut dire que « le reste » est « caché », « oublié ».
Pourtant, il y a bien sûr, nécessité de la bienveillance, elle fait partie du chemin qui mène à la réalisation de soi, mais s’imaginer que la vie spirituelle se limite à cela, c’est comme si l’on ne voyait que la partie émergée de l’iceberg…
Il y a toute une puissance à laisser s’exprimer en soi… être soi-même, laisser être ce qui est… et la bienveillance est là… naturellement…
Dernière édition par Jean-Yves le Lun 8 Avr 2013 - 17:47, édité 1 fois
Re: Des "enseignements" oubliés…
Bonjour Jean-Yves
Je te rejoins sur ce que tu dis là.
Ce quelque chose à retrouve en soi est à notre portée mais un voile nous le cache. Dans notre vie de tous les jours nous y avons accès de manière brève et nous mettons ça sur le compte de notre personnalité de surface bien que nous ayons vu qu'il y avait une différence, mais la force de l'habitude fait que nous oublions aussitôt cette prise de conscience momentanée.
Ce quelque chose est notre conscience de vérité et prendre conscience que ce quelque chose est là est déjà un pas.
Je mets un petit passage sur le sujet du livre de Saptrem sur l'aventure de la conscience de Sri Aurobindo
"Au cours de notre reconnaissance, nous avons observé divers centres ou niveaux de conscience et nous avons vu que, derrière ces centres, il y avait une conscience-force qui se mouvait et qui reliait nos divers états d'être (l'un des premiers résultats du silence mental et de la pacification vitale a même été de séparer cette conscience-force des activités mentales et vitales où elle était habituellement engluée) et nous avons senti que ce courant de force ou conscience, était la réalité fondamentale de notre être derrière tous nos états. Mais cette conscience-force est la conscience de quelqu'un. Qui donc est conscient en nous? Quel et le centre, le maitre? ou sommes-nous simplement des marionnettes de quelque Etre universel qui serait notre vrai centre, puisque toutes ces activités mentales, vitales et physiques sont en fait des activités universelles? La vérité est double, et en aucun cas nous ne sommes des marionnettes, sauf quand nous nous obstinons à prendre la personnalité frontale pour nous même, car c'est elle la marionnette.
Nous avons un centre individuel, que Sri Aurobindo appelle l'être psychique, et un centre cosmique ou être central. Etape par étape, nous devons retrouver l'un et l'autre, et devenir le Maître de tous nos états".
Ce quelque chose dont tu parles possède toutes les valeurs vraies que nous essayons de singer, ou plutôt que notre personnalité frontale ou égotique essaie maladroitement ou adroitement de singer, mais elle ne possède que la contrefaçon qui peut être vite démasquée.
Je te rejoins sur ce que tu dis là.
Ce quelque chose à retrouve en soi est à notre portée mais un voile nous le cache. Dans notre vie de tous les jours nous y avons accès de manière brève et nous mettons ça sur le compte de notre personnalité de surface bien que nous ayons vu qu'il y avait une différence, mais la force de l'habitude fait que nous oublions aussitôt cette prise de conscience momentanée.
Ce quelque chose est notre conscience de vérité et prendre conscience que ce quelque chose est là est déjà un pas.
Je mets un petit passage sur le sujet du livre de Saptrem sur l'aventure de la conscience de Sri Aurobindo
"Au cours de notre reconnaissance, nous avons observé divers centres ou niveaux de conscience et nous avons vu que, derrière ces centres, il y avait une conscience-force qui se mouvait et qui reliait nos divers états d'être (l'un des premiers résultats du silence mental et de la pacification vitale a même été de séparer cette conscience-force des activités mentales et vitales où elle était habituellement engluée) et nous avons senti que ce courant de force ou conscience, était la réalité fondamentale de notre être derrière tous nos états. Mais cette conscience-force est la conscience de quelqu'un. Qui donc est conscient en nous? Quel et le centre, le maitre? ou sommes-nous simplement des marionnettes de quelque Etre universel qui serait notre vrai centre, puisque toutes ces activités mentales, vitales et physiques sont en fait des activités universelles? La vérité est double, et en aucun cas nous ne sommes des marionnettes, sauf quand nous nous obstinons à prendre la personnalité frontale pour nous même, car c'est elle la marionnette.
Nous avons un centre individuel, que Sri Aurobindo appelle l'être psychique, et un centre cosmique ou être central. Etape par étape, nous devons retrouver l'un et l'autre, et devenir le Maître de tous nos états".
Ce quelque chose dont tu parles possède toutes les valeurs vraies que nous essayons de singer, ou plutôt que notre personnalité frontale ou égotique essaie maladroitement ou adroitement de singer, mais elle ne possède que la contrefaçon qui peut être vite démasquée.
Totem-
Messages : 366
Date d'inscription : 03/04/2013
Age : 69
Localisation : 76
Re: Des "enseignements" oubliés…
Oui, Totem... Ce que je comprends, c'est qu'à travers le silence (qui est une forme de repos), [on pourrait dire "méditation"] les profondeurs de soi tendent à se révéler... et c'est bien normal que se révèlent des "choses" similaires à travers les âges, car c'est toujours la même source qui s'anime.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum