Ne pas juger l'autre

Rappel du premier message :

La cause de nombreux conflits, aussi bien à l'échelle humanitaire qu'au niveau de la population.
Pourquoi juger l'autre et pourquoi se permettre ce "privilège" et pourquoi le prendre? Qui peut prétendre décider de ce que l'autre fait ou ne fait pas comme on l'aurait fait sois même ?
Qui peut prétendre avoir la science infuse et décider que l'un ou l'autre a mal fait ou bien pas fait ce qu'il fallait dans telle ou telle situation ? Et pourquoi ce permettre une telle action rebelle envers son prochain ? Pour se rassurer en se disant que Moi je n'aurais pas fait comme çi ou comme ça et que cela aurait été bien mieux à ma manière ? De nouveau se permettre ainsi de se déculpabiliser et rejetter la pierre à l'autre ?
Dès l'instant où l'on se permet de juger autrui, nous entamons un conflit "interieur" et de cette action ne peut naître que de mauvais sentiments : rejet, colère, reproche et d'autres ressentiments du même accabi qui ne feront qu'accroîtrent une rancoeur qui de ce fait ne peut que vous amener à de l'animosité envers l'autre. Reconnaissez que l'on juge rarement quelqu'un d'où en sortira des compliments, sinon à quoi bon le juger ?
Toujours ce désir de rejetter perpetuellement la faute à l'autre et entretenir cette complaisance à se trouver meilleur que lui/elle, quelle vanité mal placée, ne trouvez vous pas ?
Nous sommes tous égaux et personne ne peut se permettre de décider qui agit bien ou mal dans n'importe quelle circonstance que se soit. Chacun fait comme il lui semble le mieux pour lui, à sa guise et en fonction de ses sentiments, chacun agira différemment à une même situation, cela dépendra de son humeur, de ses propres idées (il n'en ai pas de bonnes ou de mauvaises) simplement celles que l'ON pense la meilleure sur l'instant.
...
Je vous l'avoue, il m'a fallu le lire pour le comprendre, l'accepter et ne plus me permettre d'OSER juger mon prochain et bien je peux vous assurer que depuis, je m'y tiens et j'en tire un bénéfice immense car je ne me torture pas l'esprit inutilement à "chercher des poux" et je me sens tellement mieux ainsi.
En fait c'est un exercice très simple et tellement bénéfique, essayez et vous verrez, effet garanti

la question n'est pas de savoir si nous pouvons juger ou pas car les jugements sont inévitable,ils font partie de notre vie ,vouloir être sans jugement c'est comme vouloir se faire lobotomiser.
cela fait partie de la nature humaine.
comme de respirer ou de pensé!
pour ma part je peux juger une situation et changer d'avis l'instant d'après si la situation change ou si mon regard change,le tout à mon avis c'est de ne rien fixé et dans ce sens tout est souple,le jugement peut être basé sur la sensibilité ou sur la rigidité,ne pas être rigide voilà toute la différence à mon avis.

après nous pouvons jouer sur les mots: jugements ,opinions ,point de vue,réflection...c'est du pareille au même.ce sont des pensées non?

je ne crois pas plus à mes jugements qu'a ceux des autres ,ils sont éphémère et sans réalité ,ils appartienne à l'instant et disparaissent l'instant d'après.


amitié

Si dire "certaines personnes ont juste voulu donner une opinion" est un jugement, alors oui, tout est jugement. Et lorsque je dis cette phrase, c'est encore un jugement...Et... ('')
Cordialement

Si émettre une opinion basée sur son expérience vécue sans aucun esprit de critique est critiquable alors à quoi bon un forum?
Alors: chacun pour soi, Dieu pour tous et restons chacun sur notre colonne de stylite ...

Bonjour,

C'est-à-dire qu'il y a peut-être une nuance ici que l'on peut attribuer au mot "jugement"... percevoir ce qu'est l'autre ou plus exactement avoir une vision de ce qu'il exprime ou de son tempérement actuel est une chose mais le voir et en conclure qu'il devrait être différent en est une autre ; c'est dans ce dernier sens, à mon avis, que peut être attribuée la phrase "on ne devrait pas juger les autres"; ce n'est pas tellement de le percevoir, mais c'est le regard critique qui s'ensuit...

Amitié

D'accord, Jean-Yves:
Il faudrait peut-être ajouter:ne jugeons pas l' autre à l'aune que nous désirerions qu'il soit pour complaire à notre égo.

On peut ne pas juger et regarder ce qui EST!
Exemple: l'assassin
Je regarde ce qu'il a fait, la justice humaine le condamnera probablement pour protéger la société, et moi je peux le regarder (comme une autre âme incarnée qui a fait ce choix) et choisir de ne pas être un assassin! Le véritable "jugement" viendra de lui sous forme de conséquences et de choix futurs dans cette vie ou une autre.
De même, je peux choisir de m'associer ou non à ce que je n'aime pas (ne choisis pas) sans que cela soit un jugement;
Amicalement
Annie

Bonjour Annie. Vaste sujet que le jugement. C'est impossible de ne pas juger. J'ai parlé dans ma présentation de Toniov. Et ce que j'ai dit de lui est un jugement. Avant de m'inscrire, j'ai parcouru le forum et j'ai jugé que je pouvais faire partie des membres. J'ai jugé les conversations et les ai trouvées intéressantes. Même si on peut appeler cela de simples 'avis', il n'en reste pas moins que se sont des jugements.

Peut-être pourrions-nous distinguer ce que nous entendons par avis, jugement, esprit critique et esprit de critique.
Qu'en pensez-vous?

A mon avis c'est la même chose. Puisque tout cela engage la réflexion.

Là, tu me fais douter!
Réfléchir, est-ce forcément porter un jugement?

Bonjour Suette. Pas forcément.

J'ai écorché ton nom, Suzette.

"J'ai écorché ton nom"; simple réflexion, constatation
"Cela n'a pas d'importance,voyons" constatation ou jugement
"La prochaine fois, fais donc attention": jugement? critique?
Etc...

On ne pourra pas dire que je n'essaie pas d'engager une petite ouverture sur le sujet! ( simple réflexion ?)

Bref ! tout est jugement. Trouver quelqu'un de sympathique, c'est le juger.

BAB a écrit:Bref ! tout est jugement. Trouver quelqu'un de sympathique, c'est le juger.

Si je dis "cette personne m'est sympathique" je ne donne que mon opinion et n'impose pas qu'elle soit partagée (ni ne l'interdis).

Bonjour à toute et tous,

Opinions, avis, jugements, ce qui est important à mon sens ce n'est pas de juger ou de ne pas juger, c'est d'accorder une trop grande importance à nos jugements, ou à ceux d'une personne en qui on aurait mis toute notre confiance (aveuglément). Ce sont les jugements irrévocables qui tournent à la condamnation que j'essaye d'éviter dans mes rapports avec les autres, quand je considère leurs opinions leurs manières de voir et de se comporter.

Bref, savoir les raisons des jugements que l'on porte et surtout savoir les remettre en question.

Récemment, une jeune fille de quinze ans, dans un pays africain, a été lapidée par 50 hommes, sous les yeux de sa famille et de ses amis sur lesquels la police a tiré quand ils ont tenté d'intervenir (info réelle).
Elle a été lapidée parce que trois hommes l'avait violée.
Elle est allée porter plainte auprès des policiers, mais elle a été arrêtée et jugée pour avoir eu des rapports sexuels en dehors des liens du mariage.
Je n'ai pas à la juger et je n'ai pas à juger ses bourreaux.
J'accepte les actes des autres parce que je n'ai pas à les juger, les autres.
Je n'ai pas à réfléchir ni à condamner et encore moins à vouloir faire changer les choses car je ne dois pas juger les autres.
Par contre, je me demande si je pourrai encore me regarder dans un miroir...
Je me pose aussi une question: quel serait notre degré de civilisation si nos ancêtres n'avaient pas jugé les autres...?