sortir du troupeau ?
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Jean-Yves
ifs
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OUVERTURE SUR LA VIE... :: OUVERTURE SUR LA VIE... :: OUVERTURE SUR LA VIE... :: Le sens des situations difficiles dans la vie..
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sortir du troupeau ?
troupeau n'est nullement péjoratif, est désigne simplement la multitude humaine dont je fais partie.
Cela dit, j'ai de plus en plus de difficultés à accepter la vie tel qu'on la connait aujourd'hui : j'ai l'impression de faire du "sur place", et de ne pas m'impliquer dans les problémes de société . Par contre j'éprouve une grande joie à être en nature, à marcher où bon me semble, à respirer la légére brise du matin..etc. En fait, j'ai envie de(me) dire "stop", tu arrêtes tout, tu te mets confortablement dans un fauteil et tu contemples/médites/fais le vide/etc dans une douceur harmonieuse et solitaire.
Il arrive un âge où on peut se dire cela ?
Est-ce que d'autres individus ont réussi un telle déconnection, sans faire partie à nouveau d'un groupe, d'un mouvement ? d'une façon autonome et laique
J'imagine fort bien qu'un tel individu n'est pas sur un forum, en train de commenter son expérience de libérté ?
Mais souvent la vie nous entraine dans une certaine monotonie, qui empêche ces instants de révolte
Cela dit, j'ai de plus en plus de difficultés à accepter la vie tel qu'on la connait aujourd'hui : j'ai l'impression de faire du "sur place", et de ne pas m'impliquer dans les problémes de société . Par contre j'éprouve une grande joie à être en nature, à marcher où bon me semble, à respirer la légére brise du matin..etc. En fait, j'ai envie de(me) dire "stop", tu arrêtes tout, tu te mets confortablement dans un fauteil et tu contemples/médites/fais le vide/etc dans une douceur harmonieuse et solitaire.
Il arrive un âge où on peut se dire cela ?
Est-ce que d'autres individus ont réussi un telle déconnection, sans faire partie à nouveau d'un groupe, d'un mouvement ? d'une façon autonome et laique
J'imagine fort bien qu'un tel individu n'est pas sur un forum, en train de commenter son expérience de libérté ?
Mais souvent la vie nous entraine dans une certaine monotonie, qui empêche ces instants de révolte
ifs-
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Re: sortir du troupeau ?
Bonjour Ifs
Ne pas se sentir concerné par les problèmes de société n'est, à mon sens, pas un problème, car de toutes façons, même si on se sent concerné, qu'est-ce qu'on peut faire pour résoudre tous ces problèmes ?? Que peuvent y faire tous ces hommes politiques ?? Ils font ce qui leur semble le mieux, mais bon... Il semble qu'ils sont complètement perdus...
Il y a forcément une autre approche de la vie qui n'est pas encore arrivée à maturité, et c'est justement ceci : c'est que l'équilibre de la société dépend de l'équilibre des individus qui la composent, et l'équilibre des individus dépend du fait qu'ils ont ou non rétabli le contact (l'unité) avec le plan le plus profond d'eux-mêmes, avec ce niveau de paix dont tu parles. Donc, en gros, se sentir concerné ou non n'est pas à mon sens l'important... L'important, c'est de vivre cette quiétude intérieure, car c'est par l'influence que cela génère autour de soi que réellement cela provoque des changements dans les consciences.
"Préserve ta sérénité parfaitement, et à partir de là tout peut arriver en même temps" Lao Tseu
Ou encore "Yogastha Kuru Karmani" (Bhagavad Gita) ce qui veut dire : "Etablis dans le Yoga, accomplis l'action". Ce qui sous entend que d'abord, (avant l'action), ce qui est important, c'est de "s'établir dans le Yoga". Car l'action correcte, celle qui est spontanément dans le courant de l'évolution dépend de "Etablis dans le Yoga".
Voilà, tout ceci pour dire que l'idée n'est pas nouvelle...
Bien sûr... je pense même que c'est dans l'ordre des choses... Car ce qui peut changer la société, sans doute davantage que les révolutions ou le mouvement, c'est qu'un maximum de personnes vivent cette harmonie, paix et bonheur dont tu parles; car lorsque l'on vit cela, ça influence tous ceux qui nous entourent, et cela même si l'on n'a pas de contact direct avec eux.Ifs a écrit:En fait, j'ai envie de(me) dire "stop", tu arrêtes tout, tu te mets confortablement dans un fauteil et tu contemples/médites/fais le vide/etc dans une douceur harmonieuse et solitaire.
Il arrive un âge où on peut se dire cela ?
Pourquoi pas ? on peut très bien fréquenter un forum et être en paix, je pense...Ifs a écrit:J'imagine fort bien qu'un tel individu n'est pas sur un forum, en train de commenter son expérience de libérté ?
Ne pas se sentir concerné par les problèmes de société n'est, à mon sens, pas un problème, car de toutes façons, même si on se sent concerné, qu'est-ce qu'on peut faire pour résoudre tous ces problèmes ?? Que peuvent y faire tous ces hommes politiques ?? Ils font ce qui leur semble le mieux, mais bon... Il semble qu'ils sont complètement perdus...
Il y a forcément une autre approche de la vie qui n'est pas encore arrivée à maturité, et c'est justement ceci : c'est que l'équilibre de la société dépend de l'équilibre des individus qui la composent, et l'équilibre des individus dépend du fait qu'ils ont ou non rétabli le contact (l'unité) avec le plan le plus profond d'eux-mêmes, avec ce niveau de paix dont tu parles. Donc, en gros, se sentir concerné ou non n'est pas à mon sens l'important... L'important, c'est de vivre cette quiétude intérieure, car c'est par l'influence que cela génère autour de soi que réellement cela provoque des changements dans les consciences.
"Préserve ta sérénité parfaitement, et à partir de là tout peut arriver en même temps" Lao Tseu
Ou encore "Yogastha Kuru Karmani" (Bhagavad Gita) ce qui veut dire : "Etablis dans le Yoga, accomplis l'action". Ce qui sous entend que d'abord, (avant l'action), ce qui est important, c'est de "s'établir dans le Yoga". Car l'action correcte, celle qui est spontanément dans le courant de l'évolution dépend de "Etablis dans le Yoga".
Voilà, tout ceci pour dire que l'idée n'est pas nouvelle...
Re: sortir du troupeau ?
Merci jeanyves...rester au stade des idées, des réflexions, des croyances est une chose, faire le pas en est une autre ? comme disait J K "le premier pas est le dernier" : j'imagine fort bien qu'il n'y a pas de retour en arriére quand on a franchit cette frontiére...Mais j'avoue que mon inertie, un manque de volonté, une paresse confortable...etc on fait que je suis toujours là, à parler ou discuter de spiritualité : l'instant où je m'en aperçois est révélateur !
parler de quiétude/liberté/amour/etc comme si...ne me suffit plus. Je constate qu'être soi-même à chaque instant et l'accepter, nous éloigne de l'image spirituelle qu'on voudrait véhiculer ?
parler de quiétude/liberté/amour/etc comme si...ne me suffit plus. Je constate qu'être soi-même à chaque instant et l'accepter, nous éloigne de l'image spirituelle qu'on voudrait véhiculer ?
ifs-
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Re: sortir du troupeau ?
Je pense que tu vis déjà tout ceci... citation ci-dessous :Ifs a écrit:Mais j'avoue que mon inertie, un manque de volonté, une paresse confortable...etc on fait que je suis toujours là, à parler ou discuter de spiritualité : l'instant où je m'en aperçois est révélateur !
Ifs a écrit:Par contre j'éprouve une grande joie à être en nature, à marcher où bon me semble, à respirer la légére brise du matin..etc.
Il n'y a pas d'image spirituelle à véhiculer...Ifs a écrit:Je constate qu'être soi-même à chaque instant et l'accepter, nous éloigne de l'image spirituelle qu'on voudrait véhiculer ?
Quant à J K (Krishnamurti), il nous parlait de sa propre expérience, il traduisait ce qu'il percevait dans sa propre conscience tout en conseillant à tout un chacun de voir par lui-même... C'est du moins ce que j'en comprends...
Mais à ma connaissance il n'y a pas un pas qui serait libérateur, il n'y a pas à sauter quelque part dans quelque chose... juste une orientation intérieure que visiblement, j'en suis convaincu, tu as déjà prise.
Il y a cette orientation intérieure, vers un mieux-vivre, d'une façon plus harmonieuse, rester bienveillant avec ce qui nous entoure, laisser la juste place autant au silence qu'à l'activité, et ne pas hésiter à remettre en question tout ce qui est structure égotique en soi... et après... Après je ne sais pas... Parce qu'il y a une progressivité dans ce mécanisme d'intégration de ce (cette conscience) qui est le plus élevé en soi... qui nous fait passer par différentes phases... des moments où l'on peut se sentir très très bien, euphorique même, très apaisé, ou plein d'amour... et d'autres où l'on évacue quelque chose de lourd en soi... et forcément dans ces moments-là on se sent moins bien...
C'est en fait assez merveilleux ce que tu décris :
Y aurait-il autre chose à trouver ou à vivre ?? Vivre ce que l'on est, simplement comme ça... c'est merveilleux... pourquoi faudrait-il quelque chose de plus ? Après je crois qu'il n'y a pas lieu de culpabiliser pour quoi que ce soit car dès qu'il y a cette quiétude du cœur, c'est parfait et tout est parfait, c'est que nous sommes à la juste place... On pourrait facilement se laisser emporter ou détourner par une sorte d'idéal qui nous dirait "oui, tu es indifférent aux choses du monde, ce n'est pas normal ???" mais tout ceci n'est que vue superficielle en soi qui vient de nos conditionnements ou de notre éducation... et on peut très bien laisser tomber tout ceci... Car le cœur sait d'une façon qui dépasse les conditionnements, il sait d'une façon intuitive... et si on se sent bien au fond de soi... c'est parfait...Ifs a écrit:j'éprouve une grande joie à être en nature, à marcher où bon me semble, à respirer la légére brise du matin..etc.
Il y a des gens qui sont d'une très grande aide pour le monde et qui pourtant sont très solitaires dans leur façon de vivre... Ils sont d'une grande aide, car c'est la quiétude qu'ils vivent d'une façon innocente qui aide le monde, car elle est communicative...
Re: sortir du troupeau ?
Je reviens un peu sur tout ceci...
Il n'y a rien qui empêche d'agir sur les deux tableaux... C'est-à-dire que si l'on ressent le besoin de s'investir pour notre évolution spirituelle, on peut très bien se placer dans le "faire", c'est-à-dire changer quelque chose dans notre vie, chercher des gens qui autour de soi ont la même aspiration, ou bien s'associer à un groupe, faire des stages...etc. et ainsi tout ce qui concerne le "faire" est assouvi... le "deuxième tableau" est le "travail" sur ce ressenti en soi du "besoin de trouver" ou du "besoin de faire" ou de "l'envie d'être éveillé"... etc.
Le "travail" en question n'est pas bien compliqué, c'est uniquement la reconnaissance de cette "part" émotionnelle en soi; en disant "reconnaissance" je veux dire qu'on peut la traduire mentalement ou peut-être mieux même, par écrit par "oui, je ressens cette frustration qui est de ne pas faire, de ne pas m'investir pour la spiritualité"... Et faire ceci c'est une reconnaissance du "réel" en soi, (de ce qui est là). Car c'est une sorte de nœud émotionnel, et quand on le reconnait comme réel, on prend aussitôt du recul avec ce qu'il est.
Pour ce qui est de la remise en question de soi, il semble que pour toi c'est déjà fait, car tu es plutôt dans une approche de questionnement... qui traduit une grande ouverture. Mais malgré cela, même si on fait tout ce qui va dans le sens de l'épanouissement de la vie, il faut malgré tout un certain temps pour que la physiologie s'habitue, pour que notre système nerveux s'accorde avec d'autres énergies, plus fines, plus subtiles. Lorsque l'on prend cette orientation intérieure, il y a certaines choses qui dépendent de notre action, et d'autres non... C'est un peu comme l'épanouissement d'une fleur, une fois que l'on a fait ce que l'on avait à faire, l'arroser...etc. , après, l'épanouissement de la fleur ne dépend plus de nous, il faut laisser la vie faire son œuvre. Voir aussi le lien ICI
Il n'y a rien qui empêche d'agir sur les deux tableaux... C'est-à-dire que si l'on ressent le besoin de s'investir pour notre évolution spirituelle, on peut très bien se placer dans le "faire", c'est-à-dire changer quelque chose dans notre vie, chercher des gens qui autour de soi ont la même aspiration, ou bien s'associer à un groupe, faire des stages...etc. et ainsi tout ce qui concerne le "faire" est assouvi... le "deuxième tableau" est le "travail" sur ce ressenti en soi du "besoin de trouver" ou du "besoin de faire" ou de "l'envie d'être éveillé"... etc.
Le "travail" en question n'est pas bien compliqué, c'est uniquement la reconnaissance de cette "part" émotionnelle en soi; en disant "reconnaissance" je veux dire qu'on peut la traduire mentalement ou peut-être mieux même, par écrit par "oui, je ressens cette frustration qui est de ne pas faire, de ne pas m'investir pour la spiritualité"... Et faire ceci c'est une reconnaissance du "réel" en soi, (de ce qui est là). Car c'est une sorte de nœud émotionnel, et quand on le reconnait comme réel, on prend aussitôt du recul avec ce qu'il est.
Pour ce qui est de la remise en question de soi, il semble que pour toi c'est déjà fait, car tu es plutôt dans une approche de questionnement... qui traduit une grande ouverture. Mais malgré cela, même si on fait tout ce qui va dans le sens de l'épanouissement de la vie, il faut malgré tout un certain temps pour que la physiologie s'habitue, pour que notre système nerveux s'accorde avec d'autres énergies, plus fines, plus subtiles. Lorsque l'on prend cette orientation intérieure, il y a certaines choses qui dépendent de notre action, et d'autres non... C'est un peu comme l'épanouissement d'une fleur, une fois que l'on a fait ce que l'on avait à faire, l'arroser...etc. , après, l'épanouissement de la fleur ne dépend plus de nous, il faut laisser la vie faire son œuvre. Voir aussi le lien ICI
Re: sortir du troupeau ?
tout est intellectuellement OK...
garder cette révolte en soi est important ? (à définir)
dés fois quand tu fais de la voile, rien n'est plus horrible que le calme plat ? là depuis 5 ans, j'ai retrouvé un calme , une quiétude physique...et cela me trouble...profiter de ces instants pour se consacrer à ...quoi ?
garder cette révolte en soi est important ? (à définir)
dés fois quand tu fais de la voile, rien n'est plus horrible que le calme plat ? là depuis 5 ans, j'ai retrouvé un calme , une quiétude physique...et cela me trouble...profiter de ces instants pour se consacrer à ...quoi ?
ifs-
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Re: sortir du troupeau ?
Je sais pas... Juste je donne un écho à ce que tu dis... Est-il nécessaire de se consacrer à quelque chose ??? Si oui, est-ce parce que tu ressens un manque en toi ???
Pourquoi garder cette révolte serait-il important ? Nécessaire ?
Autre chose... On a besoin d'air pour respirer... et l'air est là... et c'est sûr que si l'on voulait s'empêcher de respirer, ce serait la souffrance et la mort... Il y a certaines choses que l'on est appelé à faire, et si on ne les fait pas on souffre...
Maintenant, si l'on ressent un manque, une insuffisance, un malaise... et que l'on a pas la possibilité d'assouvir ce manque ou de combler ce malaise... la question se pose alors, et je crois qu'il est nécessaire dans ce cas de faire "le travail sur soi".
Si calme plat = malaise... et que l'on n'a pas la possibilité de faire souffler le vent, alors acceptation du malaise en soi... aller vraiment au contact de ce malaise, à mieux il est accepté, à mieux il se dissout...
En fait le "malaise" n'est pas vraiment l'obstacle en soi, il est "l'opportunité", car par l'acceptation ou l'accueil du malaise, on revient à cette liberté intérieure.
"Ce qui enchaîne les ignorants libère les éveillés"
Pourquoi garder cette révolte serait-il important ? Nécessaire ?
Autre chose... On a besoin d'air pour respirer... et l'air est là... et c'est sûr que si l'on voulait s'empêcher de respirer, ce serait la souffrance et la mort... Il y a certaines choses que l'on est appelé à faire, et si on ne les fait pas on souffre...
Maintenant, si l'on ressent un manque, une insuffisance, un malaise... et que l'on a pas la possibilité d'assouvir ce manque ou de combler ce malaise... la question se pose alors, et je crois qu'il est nécessaire dans ce cas de faire "le travail sur soi".
Si calme plat = malaise... et que l'on n'a pas la possibilité de faire souffler le vent, alors acceptation du malaise en soi... aller vraiment au contact de ce malaise, à mieux il est accepté, à mieux il se dissout...
En fait le "malaise" n'est pas vraiment l'obstacle en soi, il est "l'opportunité", car par l'acceptation ou l'accueil du malaise, on revient à cette liberté intérieure.
"Ce qui enchaîne les ignorants libère les éveillés"
Re: sortir du troupeau ?
se consacrer à quoi ... voilà, juste la présence ! se détacher toujours et toujours de la forme, accepter l'éveil du vide, du sans forme : vivre les deux sans frottements : accepter les pensées d'où quelles viennent, et puis rester calme sans pensées...c'est de cette équilibre dont j'ai besoin ?
ifs-
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Re: sortir du troupeau ?
Le troupeau s'est souvent considérer la conscience collective sans conscience individuelle.
Pour moi c'est un paradoxe parce que d'une part il faut favoriser la conscience individuelle qui peut aussi se nommer prise de conscience, et en même temps il faut rejoindre la conscience collective que l'on pourrait nommer ouverture de conscience.
Sortir du troupeau c'est avant tout une réflexion purement égocentrique, voir même méprisante pour la masse du troupeau.
Cela sous entend que nous sommes mieux que les autres, ou du moins que nous valons mieux.
C'est le chemin personnel, le travail sur soi, avec toutes les dérives d'égo que nous connaissons tous.
Mais cela se comprend, car le troupeau c'est un quelque sorte une conscience collective inconsciente, un amas de cellule sans destination propre qui n'a qu'une conscience très limité du tout et de ses parties..
Chaque sortie du troupeau correspond à une aventure, une expérience, une prise de conscience qui fait progresser une individualité, au point très certainement d'avoir une qualité très au dessus de la masse du troupeau.
Mais c'est à partir de là que tout ce complique, parce que d'une certaine façon aucun individu ne peut exister sans le troupeau, au mieux on ne peut que graviter autour un certain temps.
Qu'est-ce qu'une conscience humaine sans humanité ?
Qu'est-ce que la solitude sans la multitude ?
Imaginez juste une vie ou vous devenez le plus beau, le plus fort, le plus intelligent, le plus éveillé des humains et pas un seul autre humain parce que le troupeau humanité s'est jeté à la mer. Le plus par rapport à quoi et pour quoi ?
L'égo ne veut pas rejoindre le troupeau parce qu'il a peur d'être dissous, il a peur d'être uniformisé dans la médiocrité moyenne du troupeau et ainsi perdre toute l'extase de son avancée. L'égo est élitiste, et résout l'équation de l'être ou ne pas être dans le troupeau par "et si j'en étais le chef, le guide, la lumière, l'élite, la particularité, l'exception".
Pourtant il existe peut-être une autre forme, celle de rejoindre le troupeau pour partager son expérience et ainsi élever graduellement la conscience du troupeau mais aussi profiter de l'expérience des autres électrons libre qui vont et viennent ici et là.
En élevant la conscience du troupeau (et donc la sienne) il est fort probable que le troupeau accède à une conscience de lui même, en tout et partie, c'est à dire de l’ensemble et de chaque individualité.
Je ne suis pas certains de tout ça, mais je crois que la vie serait bien meilleure si chaque seconde nous pouvions contribuer à ce que l'humanité soit plus belle.
Pour moi c'est un paradoxe parce que d'une part il faut favoriser la conscience individuelle qui peut aussi se nommer prise de conscience, et en même temps il faut rejoindre la conscience collective que l'on pourrait nommer ouverture de conscience.
Sortir du troupeau c'est avant tout une réflexion purement égocentrique, voir même méprisante pour la masse du troupeau.
Cela sous entend que nous sommes mieux que les autres, ou du moins que nous valons mieux.
C'est le chemin personnel, le travail sur soi, avec toutes les dérives d'égo que nous connaissons tous.
Mais cela se comprend, car le troupeau c'est un quelque sorte une conscience collective inconsciente, un amas de cellule sans destination propre qui n'a qu'une conscience très limité du tout et de ses parties..
Chaque sortie du troupeau correspond à une aventure, une expérience, une prise de conscience qui fait progresser une individualité, au point très certainement d'avoir une qualité très au dessus de la masse du troupeau.
Mais c'est à partir de là que tout ce complique, parce que d'une certaine façon aucun individu ne peut exister sans le troupeau, au mieux on ne peut que graviter autour un certain temps.
Qu'est-ce qu'une conscience humaine sans humanité ?
Qu'est-ce que la solitude sans la multitude ?
Imaginez juste une vie ou vous devenez le plus beau, le plus fort, le plus intelligent, le plus éveillé des humains et pas un seul autre humain parce que le troupeau humanité s'est jeté à la mer. Le plus par rapport à quoi et pour quoi ?
L'égo ne veut pas rejoindre le troupeau parce qu'il a peur d'être dissous, il a peur d'être uniformisé dans la médiocrité moyenne du troupeau et ainsi perdre toute l'extase de son avancée. L'égo est élitiste, et résout l'équation de l'être ou ne pas être dans le troupeau par "et si j'en étais le chef, le guide, la lumière, l'élite, la particularité, l'exception".
Pourtant il existe peut-être une autre forme, celle de rejoindre le troupeau pour partager son expérience et ainsi élever graduellement la conscience du troupeau mais aussi profiter de l'expérience des autres électrons libre qui vont et viennent ici et là.
En élevant la conscience du troupeau (et donc la sienne) il est fort probable que le troupeau accède à une conscience de lui même, en tout et partie, c'est à dire de l’ensemble et de chaque individualité.
Je ne suis pas certains de tout ça, mais je crois que la vie serait bien meilleure si chaque seconde nous pouvions contribuer à ce que l'humanité soit plus belle.
Loryan-
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Re: sortir du troupeau ?
bonjour loryan et merci pour votre réponse : le terme troupeau est évidemment mal choisie..: pour moi, je voulais juste mettre l'accent sur l'énergie qu'il faut déployer pour s'extraire de notre gange . gange étant tout ce qui nous limite, nous restreint, nous empêche d'être lumineux, vrai ..etc . En fait, j'ai l'impression de faire partie d'une entité, d'un groupe où chacun est aimanté à l'autre: rares sont les électrons libres ?
Dans le domaine spirituelle qui nous intéresse, je me suis aperçu aussi que nos croyances, références, langages, lectures, discussions, pratiques etc étaient aussi codés, classifiés, référencés : il est toujours difficile d'être soi-même ?
C'est pour cela, que depuis quelques années j'ai remis à plat toutes ces recherches dites spirituelles, pour vivre simplement sans attaches dogmatiques : les mots conscience, égo, éveil, guide, lumiére..etc n'ont plus aucun sens . Cela clarifie notre esprit embrouillé par toutes ces notions, et relativise notre vie .
Dans le domaine spirituelle qui nous intéresse, je me suis aperçu aussi que nos croyances, références, langages, lectures, discussions, pratiques etc étaient aussi codés, classifiés, référencés : il est toujours difficile d'être soi-même ?
C'est pour cela, que depuis quelques années j'ai remis à plat toutes ces recherches dites spirituelles, pour vivre simplement sans attaches dogmatiques : les mots conscience, égo, éveil, guide, lumiére..etc n'ont plus aucun sens . Cela clarifie notre esprit embrouillé par toutes ces notions, et relativise notre vie .
ifs-
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Re: sortir du troupeau ?
Au contraire Ifs tu as très bien choisi le terme "troupeau" et je suis content d'avoir eu l'occasion de chercher un peu sur le sujet que tu as proposé.
C'est une question de chaque jour que d'être soi même, parce qu'implicitement on cherche à être le "meilleur" de soi même quand on se la pose.
Et c'est très difficile d'être lucide sur ce mot qui peu signifier aussi bien une comparaison par rapport à autrui qu'un progrès vers une forme de perfection universelle.
C'est une question de chaque jour que d'être soi même, parce qu'implicitement on cherche à être le "meilleur" de soi même quand on se la pose.
Et c'est très difficile d'être lucide sur ce mot qui peu signifier aussi bien une comparaison par rapport à autrui qu'un progrès vers une forme de perfection universelle.
Loryan-
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Re: sortir du troupeau ?
être soi-même se résume dans "l'acceptance joyeuse", rien à voir avec une quelconque résignation. Il n'y a aucune forme de comparaison, de modéle, de but,de perfection, de souffrance, que sais-je ? rester trés proche de toute forme de vie, nous sommes qu'une expression de la Vie, ni plus ni moins.
ifs-
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Re: sortir du troupeau ?
Je viens de parcourir les échanges du troupeau ci-dessus et considère que j'en fais partie... mais je le parcours comme un monologue, comme si moi-même soliloquais... vos questions, vos réponses se font miennes, comme si un personnage à personnalités multiples s'adressait seul dans un théâtre où il serait à la fois l'acteur et ses propres spectateurs. Un lieu où l'autre devient un reflet de soi-même et en exprime les exotismes possibles dans une infinité de chatoiements ou fulgurances déchirantes en une suite de non-réponses qui perpétuent le voyage solitaire dans une bienveillante indifférence.
endoexo-
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Re: sortir du troupeau ?
Le détachement permet d'être à la fois hors et dedans le groupe.
Totem-
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Re: sortir du troupeau ?
dedans c'est vite dit surtout en absence de masochisme
Aklean-
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Re: sortir du troupeau ?
D'où mon pseudo... très attaché à son détachement....
endoexo-
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Re: sortir du troupeau ?
Aklean a écrit:dedans c'est vite dit surtout en absence de masochisme
Etre maso c'est aimer les coups, la douleur et la rechercher et pour la rechercher il faut agir, dans le non attachement dans un groupe, il y a l'observation et le non agir et si l'on décide d'agir, il y a toujours la possibilité de prendre des gants mais parfois même avec ceux-ci il peut y avoir un retour. Notre vie a lieu dans des mondes multiples (la famille, le travail, une religion, une association, un groupe sportif etc...) et il faut vivre dedans (sauf si on a décidé d'aller vivre tout seul au fond d'une grotte), mais cet apprentissage de vie en groupe doit pourvoir nous propulser au delà de celui-ci, non pour s'en séparer mais pour nous trouver et quand cela est fait le retour dans celui-ci nous permet de voir les choses de manière détachée.
Le masochisme fait partie de l'attachement.
Totem-
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Re: sortir du troupeau ?
Que tu agisses ou pas tu rentres quand même souillé d'une connerie humaine illimitée, je sais même pas pourquoi je parle de connerie cela sous entendrait qu'il y ait une intelligence, détachement ou pas cela n'y change rien, à moins de confondre le détachement avec de l'auto-suggestion dans un besoin primaire et on ne peut plus répandu de s'auto-approuver,
quand un caillou vole vers toi tu auras beau être "détaché" tu auras quand même mal à la gueule, il n'est pas plus efficace d'être détaché au milieu d'un groupe d'humains qu'au milieu d'un nid d'autruche, la seule différence est que dans le détachement tu serais en parfait dialogue avec ta conscience,
quand au non agir c'est une position philosophique que je trouve absurde si elle n'a pas de fondement réel, ne pas agir n'est qu'une vue de l'esprit car la stabilité d'un système entraîne lui aussi son lot de conséquences, ce n'est pas parce qu'il est stable qu'il sort de l'équation,
si je regarde quelqu'un vers qui fonce une voiture sans agir la conséquence sera sa mort, le non agir ne signifie pas arrêter d'engendrer des conséquences.
Le détachement (qui n'ait souvent d'expériences fortes et déstabilisantes) même à la lucidité à travers une réappropriation de sa propre vérité (qui n'est plus perturbée par la pensée autonome) et cette lucidité et claire voyance avec soi même est elle même source d'une sensibilité difficile à gérer quand on est noyé dans des groupes, et en effet l'isolement est un bon moyen de ne pas sombrer dans des méandre dangereux pour soi ou les autres, mais il est aussi ce qui le permet, le tout est de savoir gérer et d'entretenir la possibilité des deux
quand un caillou vole vers toi tu auras beau être "détaché" tu auras quand même mal à la gueule, il n'est pas plus efficace d'être détaché au milieu d'un groupe d'humains qu'au milieu d'un nid d'autruche, la seule différence est que dans le détachement tu serais en parfait dialogue avec ta conscience,
quand au non agir c'est une position philosophique que je trouve absurde si elle n'a pas de fondement réel, ne pas agir n'est qu'une vue de l'esprit car la stabilité d'un système entraîne lui aussi son lot de conséquences, ce n'est pas parce qu'il est stable qu'il sort de l'équation,
si je regarde quelqu'un vers qui fonce une voiture sans agir la conséquence sera sa mort, le non agir ne signifie pas arrêter d'engendrer des conséquences.
Le détachement (qui n'ait souvent d'expériences fortes et déstabilisantes) même à la lucidité à travers une réappropriation de sa propre vérité (qui n'est plus perturbée par la pensée autonome) et cette lucidité et claire voyance avec soi même est elle même source d'une sensibilité difficile à gérer quand on est noyé dans des groupes, et en effet l'isolement est un bon moyen de ne pas sombrer dans des méandre dangereux pour soi ou les autres, mais il est aussi ce qui le permet, le tout est de savoir gérer et d'entretenir la possibilité des deux
Aklean-
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Re: sortir du troupeau ?
Ce qui est dangereux dans un groupe c'est la peur et bien souvent c'est celle-ci qui provoque l'agression qu'elle soit verbale ou physique mais lorsqu'on est détaché (à ne pas confondre avec l'indifférence) cette peur n'existe pas et bizarrement les gens ne sont pas agressifs, il se produit plutôt une sorte d'attraction. C'est quelque chose qui est difficile à expliquer, c'est en le vivant qu'on comprends que la voie pour l'amélioration de la vie en communauté est bien dans ce fameux détachement qui paraît si incompréhensible.
Nelson Mandela a bien compris que ce n'est pas dans la fuite ni dans l'agression dans le groupe que l'on pouvait amener les autres dans la paix.
Nelson Mandela a bien compris que ce n'est pas dans la fuite ni dans l'agression dans le groupe que l'on pouvait amener les autres dans la paix.
Totem-
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Re: sortir du troupeau ?
Je crois que l'on peut cultiver une certaine indifférence aux jugements d'autrui, qu'ils soient positifs ou négatifs. On se juge soi-même en faisant sien ces jugements...
Pourquoi se sentir souillé par la connerie humaine ? Elle nous appartient et il faut faire avec. Qui peut dire "fontaine je ne boirai pas de ton eau." ? Je crois qu'avant tout il faut l'identifier en soi même.
[Le détachement (qui n'ait souvent d'expériences fortes et déstabilisantes) même à la lucidité à travers une réappropriation de sa propre vérité (qui n'est plus perturbée par la pensée autonome)...] Aklean
Là, j'ai quelques difficulté à comprendre au niveau de la tournure de la phrase de ce que tu veux dire....?
Pourquoi se sentir souillé par la connerie humaine ? Elle nous appartient et il faut faire avec. Qui peut dire "fontaine je ne boirai pas de ton eau." ? Je crois qu'avant tout il faut l'identifier en soi même.
[Le détachement (qui n'ait souvent d'expériences fortes et déstabilisantes) même à la lucidité à travers une réappropriation de sa propre vérité (qui n'est plus perturbée par la pensée autonome)...] Aklean
Là, j'ai quelques difficulté à comprendre au niveau de la tournure de la phrase de ce que tu veux dire....?
endoexo-
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Re: sortir du troupeau ?
Je me fiche des jugements, mais je ne supporte pas l'irrespect et le désir de nuire qui va avec, c'est ce qui différencie un jugement du simple discernement, le discernement est même souvent soustrait du jugement.endoexo a écrit:Je crois que l'on peut cultiver une certaine indifférence aux jugements d'autrui, qu'ils soient positifs ou négatifs. On se juge soi-même en faisant sien ces jugements...
C'est le même genre de question que "pourquoi se sentir mouillé sous la pluie?", je n'ai pas dis se sentir, c'est quelque chose qui se subit malgré soi, je ne sais pas par quel intermédiaire ni phénomène mais ça fini par lasser,endoexo a écrit:Pourquoi se sentir souillé par la connerie humaine ? Elle nous appartient et il faut faire avec. Qui peut dire "fontaine je ne boirai pas de ton eau." ? Je crois qu'avant tout il faut l'identifier en soi même.
cette connerie est omniprésente, on pourrait écrire des pages dessus mais je n'ai pas vocation à tenir le bâton en tout cas je n'ai pas vocation à ce qu'on m'en attribut l'image alors je vais m'abstenir.
et je n'ai pas la possibilité de savoir ce que tu ne comprends pasendoexo a écrit:[Le détachement (qui n'ait souvent d'expériences fortes et déstabilisantes) même à la lucidité à travers une réappropriation de sa propre vérité (qui n'est plus perturbée par la pensée autonome)...] Aklean
Là, j'ai quelques difficulté à comprendre au niveau de la tournure de la phrase de ce que tu veux dire....?
Aklean-
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Re: sortir du troupeau ?
C'est le même genre de question que "pourquoi se sentir mouillé sous la pluie?", je n'ai pas dis se sentir, c'est quelque chose qui se subit malgré soi, je ne sais pas par quel intermédiaire ni phénomène mais ça fini par lasser,endoexo a écrit:Pourquoi se sentir souillé par la connerie humaine ? Elle nous appartient et il faut faire avec. Qui peut dire "fontaine je ne boirai pas de ton eau." ? Je crois qu'avant tout il faut l'identifier en soi même.
cette connerie est omniprésente, on pourrait écrire des pages dessus mais je n'ai pas vocation à tenir le bâton en tout cas je n'ai pas vocation à ce qu'on m'en attribut l'image alors je vais m'abstenir.
S'il pleut, soit je ne sors pas... soit je m'équipe... ou cherche un abris si je suis surpris... "Souillé" à une connotation "morale"
et je n'ai pas la possibilité de savoir ce que tu ne comprends pasendoexo a écrit:[Le détachement (qui n'ait souvent d'expériences fortes et déstabilisantes) même à la lucidité à travers une réappropriation de sa propre vérité (qui n'est plus perturbée par la pensée autonome)...] Aklean
Là, j'ai quelques difficulté à comprendre au niveau de la tournure de la phrase de ce que tu veux dire....?
[/quote]
Si je reprends ta phrase en enlevant les textes entre parenthèses elle reste confuse et si je mets bout à bout tes parenthèse ça ne reste pas plus clair. En séquençant ta formulation j'aurai peut être plus de chance de comprendre.
endoexo-
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Re: sortir du troupeau ?
endoexo a écrit:Je viens de parcourir les échanges du troupeau ci-dessus et considère que j'en fais partie... mais je le parcours comme un monologue, comme si moi-même soliloquais... vos questions, vos réponses se font miennes, comme si un personnage à personnalités multiples s'adressait seul dans un théâtre où il serait à la fois l'acteur et ses propres spectateurs. Un lieu où l'autre devient un reflet de soi-même et en exprime les exotismes possibles dans une infinité de chatoiements ou fulgurances déchirantes en une suite de non-réponses qui perpétuent le voyage solitaire dans une bienveillante indifférence.
Mais çà me plait tout çà ! tout ce que tu dis..
le troupeau c'est un peu une référence au " grand troupeau " de Giono ! sans plus...
Il arrive un moment où on n'attend même plus de réponses à ses questions, c'est un peu un instant méditatif à haute voix ... Heureux les bergers, les prophétes, les gourous, les maîtres : ils ont su regrouper, réconforter , rediriger ce grand troupeau toujours en errance ?
Je voyais derniérement une vidéo qui montrait l'évolution du monde en 1 minute depuis le "bigbang" jusqu'à nos jours : c'est bien cela le probléme, la place de la spiritualité/religion/croyance/foi dans cette évolution : une anecdote !
https://www.youtube.com/watch?v=ZSt9tm3RoUU
ifs-
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Re: sortir du troupeau ?
Moi j'aime la pluie.endoexo a écrit:S'il pleut, soit je ne sors pas... soit je m'équipe... ou cherche un abris si je suis surpris... "Souillé" à une connotation "morale"[/size]
En effet souillé a une connotation morale et il s'adapte bien au ressentiment que l'on peut se faire face à un ensemble de faits redondant et de nature multiple, il désigne ma sensibilité sur la chose
Il y a une faute de mot: même =mèneendoexo a écrit:[Le détachement (qui n'ait souvent d'expériences fortes et déstabilisantes) même à la lucidité à travers une réappropriation de sa propre vérité (qui n'est plus perturbée par la pensée autonome)...] © Aklean
Aklean-
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Re: sortir du troupeau ?
Je suppose également que "qui n'ait souvent d'expériences..." peut se remplacer par nait ?
endoexo-
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