Vivre le deuil
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Vivre le deuil
Bonsoir,
récemment un ami cher à mon coeur m'a fait part du décès de son père, et de son immense chagrin. face à son désarroi, et remise en face de souvenirs personnels de deuils j'ai cherché que faire?
spontanément en discutant avec lui, je lui ai parlé d'un texte ( d'henry scott je crois?) qui disait : je ne suis pas parti, je suis juste passé de l'autre côté de la porte, continue à parler de moi à table, à me nommer comme tu l'as toujours fait, et ainsi je serai toujours parmi vous...etc..;
je lui ai simplement ouvert mon coeur, attentive à ce qu'il vivait, avec amour.
puis j'ai réfléchi et cherché , lu des ouvrages et communiqué avec des personnes sur le deuil
ce qui m'a interpellé c'est que dans un deuil on souffre à cause de l'attachement porté à la personne décédée, non en fonction de l'amour.Je reviendrais plsu tard sur cette différence amour-attachement,mais je pense que des personnes le feront mieux que moi ici.
Au fond, nous avons conscience de notre condition mortelle, la mort n'est pas une surprise et je m'étonne encore que dans notre culture occidentale elle soit encore un tabou et que l'on n'y soit pas préparés. Une préparation ou appréhension de la mort rendrait les deuils plus supportables et l'on saurait comment agir.
Ca combien se détournent de personnes endeuillées, n'osant aller vers eux, trouvant mille prétextes ( peur de déranger, il faut lui laisser du temps, il/elle a besoin de solitude..), au fond, nous ne savons pas de quoi a besoin la personne endeuilée, mais sûrement pas qu'on l'isole...
Une femme avait témoigné à cette question " qu'est-ce qui vous a fait le plus de bien pendant votre deuil?", en répondant " les gens qui ont continué à venir me voir ou me téléphoner malgré mes refus".
voilà, j'arrête pour ce soir, avec juste cette petite citation dont j'ai encore oublié l'auteur:
"aimer c'est dire à un être : toi, tu ne mourras point."
bien à vous
récemment un ami cher à mon coeur m'a fait part du décès de son père, et de son immense chagrin. face à son désarroi, et remise en face de souvenirs personnels de deuils j'ai cherché que faire?
spontanément en discutant avec lui, je lui ai parlé d'un texte ( d'henry scott je crois?) qui disait : je ne suis pas parti, je suis juste passé de l'autre côté de la porte, continue à parler de moi à table, à me nommer comme tu l'as toujours fait, et ainsi je serai toujours parmi vous...etc..;
je lui ai simplement ouvert mon coeur, attentive à ce qu'il vivait, avec amour.
puis j'ai réfléchi et cherché , lu des ouvrages et communiqué avec des personnes sur le deuil
ce qui m'a interpellé c'est que dans un deuil on souffre à cause de l'attachement porté à la personne décédée, non en fonction de l'amour.Je reviendrais plsu tard sur cette différence amour-attachement,mais je pense que des personnes le feront mieux que moi ici.
Au fond, nous avons conscience de notre condition mortelle, la mort n'est pas une surprise et je m'étonne encore que dans notre culture occidentale elle soit encore un tabou et que l'on n'y soit pas préparés. Une préparation ou appréhension de la mort rendrait les deuils plus supportables et l'on saurait comment agir.
Ca combien se détournent de personnes endeuillées, n'osant aller vers eux, trouvant mille prétextes ( peur de déranger, il faut lui laisser du temps, il/elle a besoin de solitude..), au fond, nous ne savons pas de quoi a besoin la personne endeuilée, mais sûrement pas qu'on l'isole...
Une femme avait témoigné à cette question " qu'est-ce qui vous a fait le plus de bien pendant votre deuil?", en répondant " les gens qui ont continué à venir me voir ou me téléphoner malgré mes refus".
voilà, j'arrête pour ce soir, avec juste cette petite citation dont j'ai encore oublié l'auteur:
"aimer c'est dire à un être : toi, tu ne mourras point."
bien à vous
ariane4-
Messages : 80
Date d'inscription : 14/04/2008
Age : 47
Localisation : Nord-Pas-de-Calais, Côte d'opale
Re: Vivre le deuil
Je livre ici mon expérience personnelle et récente, mon mari est décédé certainement d'un avc fulgurant, un mardi, le 10 Juillet dernier.
Que dire....une horreur, un monde qui s'écroule en quelque seconde, le choc. Mais aussi le bruit, les gens qui viennent et ne savent pas où se trouve leur place, leurs intentions sont bonnes, même si on a envie de ne voir personne, et d'hurler d'hurler à la mort, à la vie, de cracher à la face de Dieu, la haine et la colère. Et le sentiment d'être à mille lieux de tout ça.
Puis la douleur, insidieuse et silencieuse. L(horreur toujours et les pourquois, les comments et j'en passe.
Et par dessus tout le manque et l'absence qui commence à se faire sentir. le vide en absolue.
Les mois sont passés depuis, toujours cette douleur, gravée sur notre peau.
Les personne sont toujours là, (enfin ceux qui tiennent à vous, les autres ne sont que des satellites ou des curieux malsain; ils vois observe pour voir votre chute) donc les amis sont là mais ne savent pas. On sourie, rie, vie, mais au fond de nous, caché à la face du monde, notre douleur. Elle est personnelle et difficilement partageable. Alors on garde tout en nous, dans le silence et la solitude, cruelle celle là!
Le plus dur est de continuer, d'avoir la force de continuer, de percevoir un futur possible, seul(e).
Alors ne pas laisser les personnes endeuillées seules, oui c'est certain, mais en même temps on a besoin de moments de silence pour se retrouver, se retrouver avec soi même, car la donne vient de changer brutalement. Toute la vie a un autre sens, la perspective a changé.
Bon j'y reviendrais plus tard. Stop pour l'instant.
Que dire....une horreur, un monde qui s'écroule en quelque seconde, le choc. Mais aussi le bruit, les gens qui viennent et ne savent pas où se trouve leur place, leurs intentions sont bonnes, même si on a envie de ne voir personne, et d'hurler d'hurler à la mort, à la vie, de cracher à la face de Dieu, la haine et la colère. Et le sentiment d'être à mille lieux de tout ça.
Puis la douleur, insidieuse et silencieuse. L(horreur toujours et les pourquois, les comments et j'en passe.
Et par dessus tout le manque et l'absence qui commence à se faire sentir. le vide en absolue.
Les mois sont passés depuis, toujours cette douleur, gravée sur notre peau.
Les personne sont toujours là, (enfin ceux qui tiennent à vous, les autres ne sont que des satellites ou des curieux malsain; ils vois observe pour voir votre chute) donc les amis sont là mais ne savent pas. On sourie, rie, vie, mais au fond de nous, caché à la face du monde, notre douleur. Elle est personnelle et difficilement partageable. Alors on garde tout en nous, dans le silence et la solitude, cruelle celle là!
Le plus dur est de continuer, d'avoir la force de continuer, de percevoir un futur possible, seul(e).
Alors ne pas laisser les personnes endeuillées seules, oui c'est certain, mais en même temps on a besoin de moments de silence pour se retrouver, se retrouver avec soi même, car la donne vient de changer brutalement. Toute la vie a un autre sens, la perspective a changé.
Bon j'y reviendrais plus tard. Stop pour l'instant.
Sircée-
Messages : 30
Date d'inscription : 01/04/2013
Age : 50
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