De la difficulté de maintenir une présence subtile...
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djangsem
Jean-Yves
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De la difficulté de maintenir une présence subtile...
Je voudrai partager avec vous des observations sur la qualité de présence au monde.
J'éprouve en effet quelques déceptions parfois à voir dans quel état d'attention grossière je vis. Si à la suite d'une lecture ou à la vue d'un sage particulier, mon esprit se libère pendant des périodes assez courtes où je reprends l'initiative et où je suis vraiment ouvert, je retombe après une colère ou suite à un sentiment d'orgueil dans un état plus grossier fait d'inertie, de réaction et de molesse.
Ressentez vous aussi parfois ces difficilultés, et comment le gérez vous?
J'éprouve en effet quelques déceptions parfois à voir dans quel état d'attention grossière je vis. Si à la suite d'une lecture ou à la vue d'un sage particulier, mon esprit se libère pendant des périodes assez courtes où je reprends l'initiative et où je suis vraiment ouvert, je retombe après une colère ou suite à un sentiment d'orgueil dans un état plus grossier fait d'inertie, de réaction et de molesse.
Ressentez vous aussi parfois ces difficilultés, et comment le gérez vous?
Re: De la difficulté de maintenir une présence subtile...
Bonjour Paulo,
Merci pour ton message, c'est toujours l'occasion d'un échange et de grandir ensemble.
Une première chose, il n'est peut-être pas utile de te juger toi-même ; tu en es là où tu en es et à mieux tu l'accepteras, à mieux ça ira; d'autant plus que tu as une orientation ouverte sur la vie, ce qui n'est pas rien !
Il est possible que certaines lectures ou la présence d'un sage amène une purification en soi qui peuvent se traduire par une certaine clarté de conscience à un moment, une certaine paix... Mais que celle-ci soit justement suivie par un malaise; c'est normal, dès que l'on nettoie, la poussière vole; et ton ressenti de malaise semble être la manifestation de cette purification. Ce qu'il faut faire ? Rien, je pense, laisser passer.
La voie spirituelle n'est pas compliquée en soi; être soi-même, simple, tel que l'on est. Il n'y a rien qui doive être atteint, rien qui ne soit déjà là ; laisse ta confiance se reposer sur cette force qui nous dépasse mais qui nous prend en charge. En fait, la réalisation spirituelle ne m'apparait pas comme une "affaire" individuelle; c'est un peu comme s'il s'agissait uniquement d'accepter de coopérer et apparement, c'est ce que tu fais déjà. Donc, je crois que tu peux te détendre... Mais tu peux continuer à en parler si tu veux... n'hésite pas à approfondir...
Bien à toi...
Merci pour ton message, c'est toujours l'occasion d'un échange et de grandir ensemble.
Une première chose, il n'est peut-être pas utile de te juger toi-même ; tu en es là où tu en es et à mieux tu l'accepteras, à mieux ça ira; d'autant plus que tu as une orientation ouverte sur la vie, ce qui n'est pas rien !
Il est possible que certaines lectures ou la présence d'un sage amène une purification en soi qui peuvent se traduire par une certaine clarté de conscience à un moment, une certaine paix... Mais que celle-ci soit justement suivie par un malaise; c'est normal, dès que l'on nettoie, la poussière vole; et ton ressenti de malaise semble être la manifestation de cette purification. Ce qu'il faut faire ? Rien, je pense, laisser passer.
La voie spirituelle n'est pas compliquée en soi; être soi-même, simple, tel que l'on est. Il n'y a rien qui doive être atteint, rien qui ne soit déjà là ; laisse ta confiance se reposer sur cette force qui nous dépasse mais qui nous prend en charge. En fait, la réalisation spirituelle ne m'apparait pas comme une "affaire" individuelle; c'est un peu comme s'il s'agissait uniquement d'accepter de coopérer et apparement, c'est ce que tu fais déjà. Donc, je crois que tu peux te détendre... Mais tu peux continuer à en parler si tu veux... n'hésite pas à approfondir...
Bien à toi...
Re: De la difficulté de maintenir une présence subtile...
Merci Jean Yves pour la chaleur de tes propos. Je pense en effet qu'il ne faut pas me diviser dans l'autoévaluation. Bien que sur le chemin, je pense qu'il faut pouvoir s'observer pour voir ce qu'il en est et ensuite intervenir. Je pense que ma précédente intervention est surtout le fait d'un manque de patience, une tension confuse qui fait que je n'arrive pas à placer mon attention dans l'espace du présent. C'est cela qui fait que mon esprit est étriqué (je le dis sans appitoiement) et que je ressent un état d'être grossier. Le fait d'en prendre conscience est je pense assez positif. En développant mon acuité du présent par une vigilance de chaque instant, j'espère pouvoir dissoudre petit à petit mes perceptions grossières.
Quand à la prise en charge par quelque chose qui nous dépasse, j'aimerai que tu précises...J'ai déjà eu ce genre d'attitude tournée complétement vers le mystique et j'en garde un mauvais souvenir. Il est difficile de ne pas se leurrer quand on fait confiance à toutes nos impressions, que l'on se lance dans toutes les directions qu'elles nous proposent à corps perdu en pensant être pris en charge alors qu'en fait...on délire. Peut être, je me juge encore sévérement, mais c'est ce qui m'est arrivé.
Bien à vous
Paulo
Quand à la prise en charge par quelque chose qui nous dépasse, j'aimerai que tu précises...J'ai déjà eu ce genre d'attitude tournée complétement vers le mystique et j'en garde un mauvais souvenir. Il est difficile de ne pas se leurrer quand on fait confiance à toutes nos impressions, que l'on se lance dans toutes les directions qu'elles nous proposent à corps perdu en pensant être pris en charge alors qu'en fait...on délire. Peut être, je me juge encore sévérement, mais c'est ce qui m'est arrivé.
Bien à vous
Paulo
Re: De la difficulté de maintenir une présence subtile...
Bonjour Paulo,
Je te cite :
Il semble que tu aies une trop grande exigence avec toi-même, ça n'amène rien de bon... ça amène un durcissement en toi. Même si tu restes un peu sur le passé ou le futur, c'est pas grave... Cool...
Je te cite :
Je pense que ma précédente intervention est surtout le fait d'un manque de patience, une tension confuse qui fait que je n'arrive pas à placer mon attention dans l'espace du présent.
Il semble que tu aies une trop grande exigence avec toi-même, ça n'amène rien de bon... ça amène un durcissement en toi. Même si tu restes un peu sur le passé ou le futur, c'est pas grave... Cool...
Bonjour Paul
Je vis aussi continuellement ces expériences. Lorsque ça parait grossier, c’est la prise de conscience et on se dit –« merde, mais que je suis con. » et là c’est, notre orgueil qui parle. Mais cet orgueil est utile pour continuer d’avancer.
Lorsque du dis :
Essayer de poursuivre un chemin spirituel sans l’aide d’un maitre authentique n’est pas raisonnable et peut nous emmener vers une grande confusion.
Je me souviens d’une fois vers 25 ans, je me préparais, à lire le deuxième livre de Carlos Castanéda lorsque vers le début, lors de sa première rencontre avec le chaman, celui-ci dit : « celui qui apprend seul est un fou ! » je me rappelle avoir fermé le livre immédiatement, et j’ai arrêté de penser à tout ça pendant un certain temps (hihi !).
Je me souviens aussi de la difficulté qui peut y avoir à rester trop près d’un maitre, ceci peut finir par la même conclusion.
Le meilleur moyen d’être dans la présence est de pratiquer quelque chose qui accapare totalement notre attention si bien que l’on est présent sans même s’en rendre compte.
L’autre moyen est la relaxation ou la méditation, mais cela risque de faire des vagues dans notre esprit et révélées des choses plus ou moins agréables, tout dépend.
Il parait aussi que c’est un chemin où il n’y a rien à chercher, tout est là, il suffit de le découvrir (enlever les voiles).
Autre chose, ne pas confondre jugement et discernement, s’il est bon de ne pas se juger il faut faire preuve de discernement.
Sinon, il ne t’arrive rien que des choses très normales, sauf que tu les observes et que tu en prends conscience.
C’est filou un MOI…
Voilà je t’ai livré ce que j’ai perçus, que je perçois, de mes propres expériences (la vie de tous les jours en fait). Et je suis plutôt d’accord avec ce que dit JY.
Ah oui ! Comment gérer ? Avec patience, en acceptant, et comme on peut…
Lorsque du dis :
Là, il ne s’agit pas à mon avis, de faire confiance, mais d’observer et de ne pas suivre. Ce qui est mystique nous mystifie (hihi !) normal. Et la confusion est un des obstacles.« Il est difficile de ne pas se leurrer quand on fait confiance à toutes nos impressions, que l'on se lance dans toutes les directions qu'elles nous proposent à corps perdu en pensant être pris en charge alors qu'en fait...on délire. »
Essayer de poursuivre un chemin spirituel sans l’aide d’un maitre authentique n’est pas raisonnable et peut nous emmener vers une grande confusion.
Je me souviens d’une fois vers 25 ans, je me préparais, à lire le deuxième livre de Carlos Castanéda lorsque vers le début, lors de sa première rencontre avec le chaman, celui-ci dit : « celui qui apprend seul est un fou ! » je me rappelle avoir fermé le livre immédiatement, et j’ai arrêté de penser à tout ça pendant un certain temps (hihi !).
Je me souviens aussi de la difficulté qui peut y avoir à rester trop près d’un maitre, ceci peut finir par la même conclusion.
Le meilleur moyen d’être dans la présence est de pratiquer quelque chose qui accapare totalement notre attention si bien que l’on est présent sans même s’en rendre compte.
L’autre moyen est la relaxation ou la méditation, mais cela risque de faire des vagues dans notre esprit et révélées des choses plus ou moins agréables, tout dépend.
Il parait aussi que c’est un chemin où il n’y a rien à chercher, tout est là, il suffit de le découvrir (enlever les voiles).
Autre chose, ne pas confondre jugement et discernement, s’il est bon de ne pas se juger il faut faire preuve de discernement.
Sinon, il ne t’arrive rien que des choses très normales, sauf que tu les observes et que tu en prends conscience.
Là je ne suis pas d’accord. Tu ne reprends pas l’initiative, à mon avis, tu la perds, et c’est ce qui te libère l’esprit, puis ton mental saisit l’expérience, juge, et l’orgueil, la colère de ne pas être parfait, revient. Le MOI a repris l’initiative…« J'éprouve en effet quelques déceptions parfois à voir dans quel état d'attention grossière je vis. Si à la suite d'une lecture ou à la vue d'un sage particulier, mon esprit se libère pendant des périodes assez courtes où je reprends l'initiative et où je suis vraiment ouvert, je retombe après une colère ou suite à un sentiment d'orgueil dans un état plus grossier fait d'inertie, de réaction et de mollesse. »
C’est filou un MOI…
Voilà je t’ai livré ce que j’ai perçus, que je perçois, de mes propres expériences (la vie de tous les jours en fait). Et je suis plutôt d’accord avec ce que dit JY.
Ah oui ! Comment gérer ? Avec patience, en acceptant, et comme on peut…
Re: De la difficulté de maintenir une présence subtile...
Merci pour vos appréciations.
Quand je parlais d'initiative, je ne parlais pas de volonté. Je reprends ici la distinction que fait krishnamurti entre les deux termes. La différence dans son utilisation est que l'initiative est guidée pas l'amour alors la volonté l'est beaucoup moins. Même si cette différence est juste utilisé par un auteur pour des raisons pratiques, je pense qu'il s'agit ici d'un quiproquo comme il en existe souvent lors de telle explication.
Quant au durcissement, c'est très juste...(soupir)
Paulo
Quand je parlais d'initiative, je ne parlais pas de volonté. Je reprends ici la distinction que fait krishnamurti entre les deux termes. La différence dans son utilisation est que l'initiative est guidée pas l'amour alors la volonté l'est beaucoup moins. Même si cette différence est juste utilisé par un auteur pour des raisons pratiques, je pense qu'il s'agit ici d'un quiproquo comme il en existe souvent lors de telle explication.
Quant au durcissement, c'est très juste...(soupir)
Paulo
Re: De la difficulté de maintenir une présence subtile...
paulo a écrit:Merci pour vos appréciations.
Quand je parlais d'initiative, je ne parlais pas de volonté. Je reprends ici la distinction que fait krishnamurti entre les deux termes. La différence dans son utilisation est que l'initiative est guidée pas l'amour alors la volonté l'est beaucoup moins. Même si cette différence est juste utilisé par un auteur pour des raisons pratiques, je pense qu'il s'agit ici d'un quiproquo comme il en existe souvent lors de telle explication.
Quant au durcissement, c'est très juste...(soupir)
Paulo
Alors excuse je n'ai rien dit
Re: De la difficulté de maintenir une présence subtile...
je me demande, je vous demande qi il y a un bien-fondé dans une sorte d'auto-évaluation, auto-jugement,etc...
dans ce post, j'ai failli justifier chacun de mes propos pour éviter tout quiproquo..et en y réfléchissant je préfère écrire spontanément,il sera toujours temps d'éclaircir tel ou tel point, l'important étant que chacun sache que quels que soient mes propos il n'y a dedans jamais rien de méchant..
voilà passons l'introduction. je crois que si justement j'ai eu besoin de faire appel à une si longue et fastidieuse introduction,c'est sans doute qu'en moi, les réflexions de Paulo que j'ai pu lire et telles que j'ai pu les ressentir, m'ont semblé sévères, auto-sévères, mais sévères quand même...sur le chemin de la bienveillance, "charité bien ordonnée commence par soi-même", non?
je suis assez d'accord sur une spiritualité "naturelle" telle que certaines personnes ici l'ont décrite dans d'autres posts par exemple. Faut-il se surveiller, s'auto-évaluer, prendre sa température spirituelle?
en ce qui concerne la qualité de présence au monde, il est vrai qu'en étant simplement là, en étant à ce que l'on fait, à ce que l'on dit, on maintient une présence attentive naturellement. En ne séparant pas nos réflexions de nos affects, on a aussi une qualité de présence je pense.
Je crois aussi que les auteurs de nombreux ouvrages n'ont pas séparé leurs affects de leur réflexion,et ce qu'ils livrent, avec de bonnes intentions universelles indéniables, c'est quand même une part d'eux-mêmes...
Bien sûr lorsque je dis "bienveillance", ce n'est pas dans le sens de complaisance. Mais que dirais-tu, Paulo, à ton meilleur ami s'il t'avait envoyé le post que tu as écrit?
Aimons-nous comme nous aimons notre prochain...
Bien à toi, Paulo,
Virginie
dans ce post, j'ai failli justifier chacun de mes propos pour éviter tout quiproquo..et en y réfléchissant je préfère écrire spontanément,il sera toujours temps d'éclaircir tel ou tel point, l'important étant que chacun sache que quels que soient mes propos il n'y a dedans jamais rien de méchant..
voilà passons l'introduction. je crois que si justement j'ai eu besoin de faire appel à une si longue et fastidieuse introduction,c'est sans doute qu'en moi, les réflexions de Paulo que j'ai pu lire et telles que j'ai pu les ressentir, m'ont semblé sévères, auto-sévères, mais sévères quand même...sur le chemin de la bienveillance, "charité bien ordonnée commence par soi-même", non?
je suis assez d'accord sur une spiritualité "naturelle" telle que certaines personnes ici l'ont décrite dans d'autres posts par exemple. Faut-il se surveiller, s'auto-évaluer, prendre sa température spirituelle?
en ce qui concerne la qualité de présence au monde, il est vrai qu'en étant simplement là, en étant à ce que l'on fait, à ce que l'on dit, on maintient une présence attentive naturellement. En ne séparant pas nos réflexions de nos affects, on a aussi une qualité de présence je pense.
Je crois aussi que les auteurs de nombreux ouvrages n'ont pas séparé leurs affects de leur réflexion,et ce qu'ils livrent, avec de bonnes intentions universelles indéniables, c'est quand même une part d'eux-mêmes...
Bien sûr lorsque je dis "bienveillance", ce n'est pas dans le sens de complaisance. Mais que dirais-tu, Paulo, à ton meilleur ami s'il t'avait envoyé le post que tu as écrit?
Aimons-nous comme nous aimons notre prochain...
Bien à toi, Paulo,
Virginie
ariane4-
Messages : 80
Date d'inscription : 14/04/2008
Age : 47
Localisation : Nord-Pas-de-Calais, Côte d'opale
Re: De la difficulté de maintenir une présence subtile...
Excusez moi de n'avoir pas pris le temps de tout lire, mais en me rapportant au message d'entré de Paulo je voulais juste lui dire à quel point je le comprends pour vivre moi même cette situation et je suis contente de le lire, je me sens moins seule.
Dès que je lis toute sorte de livre conçernant la pensée positive la spiritualité et autre, je m'implique à fond, je me sens conçerné entièrement et je m'investis du mieux que je peux, persuadé d'avoir trouvé la solution à mes problèmes et comme ils l'expliquent si souvent dans les livres, "La solution facile à tous vos soucis", c'est vrai ça parait si simple et après lecture j'applique les conseils, je me sens bien, même très bien et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, puis PAF la claque, la buttée la décéption qui confirme la règle et je retombe au plus bas, je suis découragé, je me dis que je n'y arriverai jamais, que c'est trop dur et que je suis condamnée à vivre "petitement"...
Parcontre j'ai déà remarqué que lorsque je suis mal et que je pense aux livres et leurs belles recettes et bien faut croire qu'elles sont efficaces quand même car d'un coup je vais voir, entendre ou croiser une personne sur mon chemin qui me rappelle de ne pas baisser les bras et cela me prouve que tout est vrai que l'on peut y arriver avec de la persévérence, il faut y croire et modifier nos pensées.
Je vous promet de lire vos réponses à Paulo, j'y trouverai sûrement de bons conseils.
Merci à vous tous d'être là, encore une preuve que je ne suis pas arrivé là par hasard
Dès que je lis toute sorte de livre conçernant la pensée positive la spiritualité et autre, je m'implique à fond, je me sens conçerné entièrement et je m'investis du mieux que je peux, persuadé d'avoir trouvé la solution à mes problèmes et comme ils l'expliquent si souvent dans les livres, "La solution facile à tous vos soucis", c'est vrai ça parait si simple et après lecture j'applique les conseils, je me sens bien, même très bien et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, puis PAF la claque, la buttée la décéption qui confirme la règle et je retombe au plus bas, je suis découragé, je me dis que je n'y arriverai jamais, que c'est trop dur et que je suis condamnée à vivre "petitement"...
Parcontre j'ai déà remarqué que lorsque je suis mal et que je pense aux livres et leurs belles recettes et bien faut croire qu'elles sont efficaces quand même car d'un coup je vais voir, entendre ou croiser une personne sur mon chemin qui me rappelle de ne pas baisser les bras et cela me prouve que tout est vrai que l'on peut y arriver avec de la persévérence, il faut y croire et modifier nos pensées.
Je vous promet de lire vos réponses à Paulo, j'y trouverai sûrement de bons conseils.
Merci à vous tous d'être là, encore une preuve que je ne suis pas arrivé là par hasard
marie-
Messages : 37
Date d'inscription : 17/05/2008
Age : 55
Localisation : belgique
Re: De la difficulté de maintenir une présence subtile...
Je trouve aussi très essentielle la question de Paulo.
Lorsque l'on a pu retomber dans l'identification, on s'aperçoit après coup que nous n'en étions pas conscient. Les crotales engendrés par notre esprit nous ont pourri la vie, même si ceux-ci avaient l'air d'avoir des intentions louables (comme vouloir devenir spirituel). Il y a nécessairement un moment, comme l'enfant s'étant brûlé une fois sur une plaque chauffante n'y remettra plus son doigt, où l'esprit ne s'aventure plus sur des terres mouvantes. C'est peut-être en ce sens que la souffrance nous apprend beaucoup sur soi-même. Cette conscience est naturelle, chaque jour. Cela ne sert à rien de forcer à mon avis, mais lorsqu'elle est présente, nous pouvons goûter la paix qu'elle nous inspire. C'est certainement ce qui la fait grandir.
Lorsque l'on a pu retomber dans l'identification, on s'aperçoit après coup que nous n'en étions pas conscient. Les crotales engendrés par notre esprit nous ont pourri la vie, même si ceux-ci avaient l'air d'avoir des intentions louables (comme vouloir devenir spirituel). Il y a nécessairement un moment, comme l'enfant s'étant brûlé une fois sur une plaque chauffante n'y remettra plus son doigt, où l'esprit ne s'aventure plus sur des terres mouvantes. C'est peut-être en ce sens que la souffrance nous apprend beaucoup sur soi-même. Cette conscience est naturelle, chaque jour. Cela ne sert à rien de forcer à mon avis, mais lorsqu'elle est présente, nous pouvons goûter la paix qu'elle nous inspire. C'est certainement ce qui la fait grandir.
Pascal- Messages : 41
Date d'inscription : 01/03/2008
Re: De la difficulté de maintenir une présence subtile...
Je pense que le meilleur moyen de combattre les bas sur l'évolution spirituelle est de les accueillir, de faire preuve envers eux d'une patience active. Je lis Le Védenta et l'inconscient écrit par Arnaud Desjardins où il explique très bien qu'en faite nous ne sommes pas un, le "je" qui pense est en fait multiple. Le disciple en nous partage les rennes de notre existence avec de multiples aspect du mental, de l'ego. Swami Prajnanpad, le maître d'Arnaud lui disait (je cite de mémoire): "It shall be intelligent and sympathetic" en parlant du disciple et de la relation qu'il devraient avoir avec les aspects plus grossiers qui se manifestent en nous.
Bien à vous
Paulo
Bien à vous
Paulo
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